jeudi 12 décembre 2024
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Les feuilles de tisanes sur nos ronds-points: Ozone-Mali et autres GIE mis en cause  

Nos routes sont sales, la ville de Bamako perd son éclat. Car les feuilles de tisanes et d’œufs de poules sont jetées sur nos goudrons dans le but, pour les intéressés, de satisfaire à un besoin indiqué.  

Nul ne peut dire le contraire. La conduite ignoble et ternissant l’image de nos routes et de la capitale, les feuilles d’arbres fabriquées à l’aide d’un potier « daga » déposées sur nos goudrons pour satisfaire un besoin indiqué. Impossible de sortir sans tomber sur un de ces cas en les évitant à longueur de la journée. Au petit matin, les pneus des motocyclistes et des automobilistes ou même des tricyclistes sont tachés quotidiennement d’eaux souillées sans oublier des œufs de poules qui ne manquent pas notre vue. Des potiers en entier sont souvent déposés. Que faire pour interdire ces actes ? En tout cas, tout porte à croire que ce sont des conduites sordides qui dégradent l’image de notre société. Aux constats que nous avons faits, ce sont les ronds-points qui sont les principaux dépôts de ces sacrifices. Le rond-point qui a attiré notre attention se trouve dans l’axe allant à l’Institut National des Sciences de la Santé (INFSS) non loin de l’ex-Hogon’’, qui est presque devenu un dépotoir de feuilles sacrificielles. Personne ne s’intéresse à cela, mais pour autant, les travailleurs d’Ozone-Mali ou autres GIE passent constamment et à longueur de journée près de ces saletés. Que fait alors Ozone-Mali ? La question reste posée. C’est difficile de croire, sachant que leur rôle est d’assainir la ville de Bamako ? Ont-ils peur de toucher à ces sacrifices ? Même si cela paraît clair, le changement de mœurs doit être la première consigne de civisme à adopter sur les routes afin d’embellir la capitale. Pour les œufs de poules, on ne se cache plus maintenant à les éclater en plein jour, surtout à moto sur nos routes. En général, ce sont les femmes, nos mères, nos tantes et même nos grandes sœurs, à la recherche de mari, qui seraient à la base de ces pratiques. La protection de notre environnement ne nous intéresse-t-elle plus ? Où est donc passée notre croyance à l’islam? En tout cas, les autorités en la matière sont interpellées pour que ces dépôts anarchiques cessent.

Moriba DIAWARA

Djibril Coulibaly

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