dimanche 13 octobre 2024
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3E ÉDITION DU SALON DES MEDIAS: La dynamique de rehausser l’image du pays maintenue

Prévu du 30 mai au 2 juin 2024 au Palais de la culture Amadou Hampâté Bâ de Bamako, l’équipe technique d’organisation de la 3e édition du Salon des médias (SAM-Mali) est à pied d’œuvre. La commission d’organisation a ainsi animé une conférence de presse le 13 mai 2024 à la Maison de la presse. L’événement a enregistré la présence de M. Alhamdou Ag Ilyène, ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’administration.

 

«La professionnalisation des médias au Mali et en Afrique» ! Tel est le thème retenu pour la 3e édition du Salon des médias du Mali (SAM-Mali) prévue du 30 mai au 2 juin 2024 au Palais de la culture Amadou Hampâté Bâ de Bamako. Le ministre de la Santé et du Développement social, Médecin-colonel Assa Badiallo Touré, est la marraine de cette édition. «Nous voulons, à travers cette 3e édition du Salon, avoir des panélistes qui vont nous conduire vers cet objectif. Durant cette 3e édition, l’accent sera mis sur les techniciens et les doyens de la presse pour parler de la professionnalisation des médias. Aussi, nous allons parler du Mali, surtout les rôles que les organes médiatiques peuvent jouer dans la communication et l’élaboration de l’AES. Aussi, nous allons découvrir les grands chantiers sur lesquels les autorités de la Transition se battent», a déclaré le président de la commission d’organisation, Issa Kaba Sidibé.

Cette initiative se veut un moyen de promotion de la presse malienne et d’incitation du public à venir à la découverte de tout le processus mis en place pour le bon fonctionnement des organes de presse. Elle vise également à renforcer la capacité des jeunes journalistes en quête de l’excellence à travers des formations et des conférences. La 3e édition du Salon tournera autour de 3 volets, notamment l’exposition des organes médiatiques qui avoisinent cette année 200 organes de presse venant du Mali et de 40 pays africains. Ceux-ci vont animer des émissions, des débats… Il est aussi prévu des panels animés par les doyens et professionnels techniciens de la presse comme Gaoussou Drabo, Diomansi Bomboté, Benson Diakité…

«L’objectif principal est de vendre notre pays. La situation que traverse notre pays fait croire à l’extérieur du pays que nous traversons un moment difficile. Oui, nous traversons un moment difficile, mais nous ne nous tuons pas entre nous»,  a précisé M. Sidibé. Durant ces quatre jours d’activité, il est aussi programmé des prestations artistiques, une nuit consacrée aux médias avec une cérémonie de remise de trophées couplée à une opération de don de sang en soutien à nos vaillantes FAMa qui garantissent notre sécurité.

Le ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’administration a présidé la conférence de presse de lancement de cette édition. «Les médias et la communication ont un pouvoir universel. Dans tous les pays, il y a trois pouvoirs constitutionnels. Un pouvoir législatif, un pouvoir judiciaire et un pouvoir exécutif. Mais, il y a un pouvoir mondial qu’aucune constitution ne prévoit et qu’aucun décret ne peut annuler : c’est celui de l’information et de la communication. La communication est devenue globale et mondiale aujourd’hui», a souligné Alhamdou Ag Ilyène.

«Au-delà d’être un métier, informer ou communiquer devient un mandat, un contrat entre vous et la société parce que vous avez décidé de chercher la vérité, de dire la vérité. Et la vérité n’est toujours pas facile à trouver et elle n’est toujours pas facile à dire, même quand on l’a trouvée. Vous avez décidé aussi d’encadrer la vie publique et la vie sociale par vos critiques, par vos suggestions, par vos apports… Vos critiques sont toujours attendues et c’est à vous de vous vendre». Et de rappeler que «c’est aux journalistes maliens de se vendre avec une bonne qualité de leurs écrits et de leurs émissions radiophoniques et télévisuelles».

Le ministre a préconisé la professionnalisation des journalistes pour respecter la déontologie et l’éthique dans l’exercice de leur métier. Il s’est dit fier de la presse malienne.

Sory Diakité LE MATIN 

Djibril Coulibaly

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