Après la série de manifestations pour exiger la réhabilitation de certains tronçons, les porteurs de la Blouse blanche prennent le relais. Ils ont quant à eux décidé de déposer les seringues. Le Syndicat des Médecins du Mali (SYMEMA) a entamé, depuis hier lundi, une grève de 72 heures. Sont concernés par cet arrêt de travail, l’Hôpital du Mali, celui de Gabriel Touré, l’Institut Ophtalmologique Tropical de l’Afrique de l’Ouest (IOTA) et l’Hôpital de Kati. Les grévistes réclament le paiement de la prime des médecins enseignants.
Cette grève doit prendre fin demain mercredi. Le syndicat des Médecins du Mali (SYMEMA) demande aux Autorités d’honorer leurs engagements portant le paiement de la prime des Médecins enseignants. Selon les Responsables de ce Syndicat, ce mouvement est un processus déclenché depuis 2016. Ils dénoncent la mauvaise volonté des Autorités à satisfaire leurs doléances.
Bien qu’ils soient conscients des conséquences que cela engendre, les grévistes soutiennent que cet arrêt de travail ne concerne en rien les patients. Selon eux, il s’agit d’un Droit qui leur revient pour se faire entendre.
En entendant, les parents des patients sont préoccupés. Ils s’inquiètent pour leurs malades dont ils remettent leur sort à Dieu.
Ce mouvement de grève intervient quelques jours seulement après l’annonce de plus de 11 milliards de francs qui seront injectés dans la fourniture et l’installation d’équipements médicaux au bénéfice à l’Hôpital Gabriel Touré et d’autres structures de santé de la place. Objectif, améliorer la couverture sanitaire tant à Bamako qu’à l’échelle nationale.
A. Haïdara LE COMBAT