lundi 14 octobre 2024
Accueil | Société | Le 8 mars: La lutte continue…

Le 8 mars: La lutte continue…

La journée internationale de la femme est célébrée le dimanche 8 mars 2020, comme chaque année par des groupes de femmes dans le monde entier. C’est une journée internationale mettant en avant la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la réduction des inégalités par rapport aux hommes. C’est un jour de fête nationale.

Lorsque les femmes de tous les continents, souvent divisées par des frontières nationales et par des différences ethniques, linguistiques, culturelles, économiques et politiques, se réunissent pour célébrer leur journée. Elles peuvent voir, si elle jette un regard en arrière, qu’il s’agit d’une tradition représentant au moins 90 ans de lutte pour l’égalité, la justice, la paix et le développement.

Cette journée puise ses racines dans la lutte menée par les femmes depuis des siècles pour participer à la société sur un pied d’égalité avec les hommes. L’idée d’une journée internationale s’est fait jour au tournant des XIXe et XX siècles. Une période caractérisée dans le monde industrialisé par l’expansion et l’effervescence, une croissance démographique explosive et l’émergence des idéologies radicales.

Anne Hathawaye, ambassadrice de bonne volonté d’ONU Femmes, insiste sur la nécessité des congés parentaux. Ce qui a motivé le choix du thème de cette année : « Les femmes dans un monde du travail en évolution : planète 50-50 d’ici 2030 ». Les avancées technologiques, la mobilité de la main-d’œuvre, l’économie verte et la mondialisation sont autant des sources d’opportunités uniques pour les femmes. À condition qu’elles aient accès à l’éducation et à la formation nécessaire.

En effet, nombreuses femmes sont réduites à travailler pour une économie non structurée et doivent se contenter d’emplois mal payés et n’offrant aucune protection sociale. Les femmes et les filles continuent d’assumer l’énorme fardeau du travail domestique non rémunéré.

De 1980 à nos jours, il y a eu beaucoup de changement dans la condition de vie des femmes. Actuellement, le mouvement ME TOO qui concerne les femmes célèbres se sont rebellée aux États Unis et  ont dénoncées le grand producteur Arve Westinqui pendant plus de 40 ans a abusé de son autorité pour violer et harceler les femmes. Et depuis, ce mouvement a deux ans maintenant. L’accusation était portée en 2014 par une certaine Lucia. Il faut reconnaitre que les choses ont énormément changé en o

Occident. La parole a été libérée pour  les femmes, victimes des harcèlements de leurs patrons, des gens de la musique ou de la gastronomie… où l’on exigeait de la femme une certaine livraison de son corps pour avoir ce qu’elle a droit. Ces femmes ont commencé à parler et beaucoup d’hommes célèbres sont tombés depuis. Selon Mandé Alpha Diarra, écrivain malien « c’est vrai que tout n’est pas acquis, surtout l’égalité des salaires qui n’est pas la même chose. Mais je pense que ça soit en occident ou en Afrique même chez nous ici au Mali, les femmes ont fait beaucoup de progrès ».  Par ailleurs, le 8 mars n’est pas que festivité seulement. C’est un jour où de nombreuses femmes prennent conscience qu’elles se sont battues pour avoir une liberté quelque part. Ce qui les motive à avoir plus confiance en elles. Aux dires de madame Naparé Mayini Diarra, coordinatrice FAWE Mali , « c’est aussi une journée durant laquelle les femmes doivent s’informer, échanger entre elles se donner des idées pour que les autres qui ne sont pas dans la dance puisent les rejoindre. »

Les femmes rurales contribuent au développement agricole et jouent d’importants rôles dans la sécurité alimentaire notamment dans les pays en développement. Aussi ces femmes rurales représentent plus d’un quart de la population mondiale. Alors que le statut qu’elles occupent est trop peu aux yeux du monde. Beaucoup de ces femmes commencent au pied du mur, en bas de l’échelle, et se retrouvent à la fin bien placées.  D’après Madame Niagaté Goundo Kamissoko, Présidente de la Fédération Nationale des femmes rurales du Mali (FENAFER): « Je mérite mon surnom de paysanne, je préfère même être appelée double paysanne.  Je ne peux que me vanter malgré mon statut de femme, car j’ai su me faire entendre malgré les dénigrements. » La journée internationale des femmes reste aujourd’hui d’une brûlante actualité. Tant que l’égalité entre les hommes et les femmes ne sera pas atteinte, nous aurons besoin de la célébrer. C’est un combat permanent afin qu’il puisse régner une certaine égalité entre les sexes et les classes sociales.

Djénébou Kané

Djibril Coulibaly

Voir aussi

TRANSPORTS PUBLICS AU MALI: De nouvelles mesures adoptées pour faire face à la recrudescence des accidents de la circulation routière

  Le ministre des Transports et des Infrastructures et son homologue de la Sécurité et …

Laisser un commentaire

Aller à la barre d’outils