mardi 16 avril 2024
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KITA: Djontèsin Dembélé se suicide  

 

 

Un célibataire âgé de 40 ans s’est donné la mort par pendaison, à 7km de Sékouna, dans le cercle de Kita, région de Kayes.  

Le suicide est une autre réalité au Mali. Il est dû à plusieurs causes. Selon une source bien informée, un cas de suicide a eu lieu à 7 kilomètres Sékouna, dans le cercle de Kita, région de Kayes.

Cet homme s’est donné la mort par pendaison. La victime qui répond au nom Djontèsin Dembélé est un quadragénaire. Cela faisait 15 jours que sa famille était à sa recherche. Mais, il a été découvert, vendredi dernier, par les enfants qui étaient à la recherche du bois. Selon les premières informations relayées, les raisons qui l’ont poussé à commettre cet acte ne sont pas encore connues. Après le constat fait par les gendarmes de Kita et les agents de santé, le corps a été évacué. Une enquête est ouverte pour élucider les causes du suicide.

À titre de rappel, à Sikoroni en commune I du district de Bamako, un jeune homme d’une trentaine d’années a été retrouvé mort par pendaison dans la cour d’un jardin d’enfants. À travers les investigations, il s’est avéré que le défunt est un marabout qui avait quitté son village pour séjourner chez le gardien du jardin d’enfants pendant deux semaines.

De toute évidence, le suicide se développe en Afrique, particulièrement au Mali. Beaucoup de nos citoyens préfèrent se donner la mort pour s’échapper à certains phénomènes. À Bafoulabé,  une jeune fille d’à peine 15 ans s’est suicidée pour échapper à un mariage forcé à Yilimalo, un hameau de culture dans la commune de Koundian, cercle de Bafoulabé, région de Kayes.

Il y a eu également plusieurs cas de suicide à Kayes et ses environs incessamment. À Banankabougou également, en commune 6 du district de Bamako, une jeune fille s’est suicidée par amour. Sa maman l’empêchait de rencontrer son petit ami.

Beaucoup de personnes se sont, pour différentes raisons, suicidées en se jetant du haut du troisième pont de Bamako. Certains se suicident en se tirant une balle ou en avalant des produits et d’autres moyens fatals. Cette pratique auparavant était fréquemment en Europe, mais actuellement elle prend de l’ampleur en Afrique.

Ces dernières années, pour des raisons d’amour, la perte de fortune, le désespoir et d’autres causes, beaucoup de personnes ont trouvé la mort comme solution.

Lassana SOW  LE COMBAT

 

Djibril Coulibaly

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