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La crise sécuritaire de l’Ukraine et la Russie inquiète le monde entier, au vu de leur place en matière d’exportation du blé au monde. Ils respectivement sont 2e et 4e producteurs, soit 29% de la production mondiale. Selon les statistiques et prévisions de la direction générale du Commerce de la Consommation et de la Concurrence, au regard des stocks disponibles, la crise en Ukraine n’aura pas un impact immédiat sur l’approvisionnement du pays.
En moins d’un mois de l’intervention de la Russie en Ukraine pour une question de territoire, le monde entier vit les effets. L’Amérique, l’Asie, l’Europe, l’Occident et même l’Afrique anticipent par des plans afin d’éviter les effets de cette guerre.
Ainsi les deux pays sont placés parmi les 5, à travers le monde, en matière d’exportation du blé. Ils sont respectivement 2e et 4e producteurs du blé, soit 29% de la production mondiale. Au regard de cette problématique de l’approvisionnement du Mali en blé et farine, dans le contexte de la crise Russie-Ukraine, le ministre de l’Industrie et du Commerce a, selon les informations de la direction générale du Commerce et de Concurrence, rencontré les acteurs de la filière blé-farine-pain. ‘’La rencontre visait à prévenir les effets de la guerre entre la Russie et l’Ukraine sur l’approvisionnement de notre pays en blé et sécuriser les stocks disponibles afin d’éviter toutes formes de rétention ou de pénurie artificielle. En effet, l’intervention russe en Ukraine a provoqué une augmentation brusque du cours du blé sur les places boursières, passant de 269,25 euros la tonne au cours du mois de février dernier, à 316 euros la tonne le jour de l’intervention. À court terme, le cours devrait encore grimper à plus de 400 euros la tonne. À long terme, cette situation combinée aux effets des sanctions de la CEDEAO à l’encontre de notre pays risque de compliquer davantage notre approvisionnement en blé au regard de la place de la Russie et de l’Ukraine en matière d’exportation du blé au monde respectivement, 2e et 4e producteurs de blé soit 29% de la production mondiale. Selon les statistiques et prévisions de la direction générale du Commerce de la Consommation et de la Concurrence, au regard des stocks disponibles, la crise en Ukraine n’aura pas un impact immédiat sur l’approvisionnement de notre pays. Cependant, il urge à anticiper sur une probable augmentation des cours. Ainsi des mesures ci-après doivent être préconisées : Procéder à l’évacuation rapide des stocks au niveau des ports de transit ; accompagner les opérateurs économiques dans le cadre de la diversification de leurs sources d’approvisionnement et la recherche de facilités de financement. À moyen terme, il y a lieu de promouvoir la culture du blé au niveau national et la fabrication du pain à partir d’autres céréales’’, a-t-elle fait savoir.
À titre de rappel, cette situation entre la Russie et l’Ukraine intervient au moment où notre pays est sanctionné par l’embargo de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), le 9 janvier 2022 à Accra, en République du Ghana pour non-respect du délai de la transition, malgré.
En conséquence, cette situation a provoqué l’augmentation du prix des denrées alimentaires. Le panier de la ménagère reste cloué à quelques encablures du mois béni de Ramadan.
Toutefois, les autorités de la transition sont interpellées à faire le maximum d’une manière ou d’une autre. Sinon, le ventre vide n’a point d’oreille.
Lassana SOW LE COMBAT
