mercredi 17 avril 2024
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Grève illimitée des enseignants de l’éducation nationale : Trêve d’une semaine

La semaine prochaine, à partir du lundi, les syndicats de l’éducation nationale (SYNESEC, SYNEB, SYLDEF, SYNEFCT, SYPESCO, FENAREC), projettent d’observer une trêve dans leur mouvement de  grève. Cependant, il est prévu de procéder à une marche pacifique le 27 avril prochain sur toute l’étendue du territoire national pour toujours protester contre le gouvernement.

 

Cette pause, si elle est appréciable,  manifeste de façon minime  la volonté des syndicalistes à baisser leur pression sur le gouvernement. Car, durant la trêve, une marche pacifique est programmée au plan national pour maintenir les revendications.

Pis, les grévistes risqueront de se comparer à ceux des agents de la santé qui ont urgemment trouvé une solution idoine avec le nouveau gouvernement.

Toutefois, au lieu de résoudre rapidement la situation des syndicats de l’éducation nationale, à l’image des agents de la santé, le nouveau Premier Ministre et les autorités compétentes  jouent à un système de  séduction.

Toute chose qui poussera les grévistes de l’éducations à reprendre leur mouvement illimité, après une semaine de trêve. Leur  but est d’amener   le gouvernement à satisfaire leurs revendications dans l’immédiat.

Faut-il rappeler que, dans leur préavis de grève, les enseignants du fondamental et du secondaire réclamaient, entre autres, l’adoption d’un Statut autonome de l’enseignant ; l’alignement des salaires des enseignants maliens sur ceux des autres pays de la Sous-région ; l’augmentation de l’indemnité spéciale de responsabilité pour les enseignants des catégories A, B et C ; la régularisation de la situation administrative et financière des camarades sortants de l’ENSUP (nouvelle formule) au même titre que ceux de l’ENI et de l’IPR-IFRA ; et la conformité de la relecture de l’Arrêté 3282 du 11 août 2016 avec les recommandations de la lettre de protestation des différents syndicats.

Selon un membre du cabinet du Ministre de l’Education nationale, les deux parties ont convenu de la mise en place d’un cadre de concertation (Gouvernement, syndicats, société civile et conciliateurs) chargé d’examiner la question du statut des enseignants ainsi que les primes et indemnités allouées aux personnels enseignants en vue de soumettre au Gouvernement des propositions permettant de prendre une bonne décision.

Oumar Diakité : LE COMBAT

Rédaction

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