La question que bon nombre de Maliens se posent aujourd’hui est celle de savoir si le contrat avec la société marocaine de nettoyage, Ozone, est toujours en vigueur. Cette question vaut la peine compte tenu des difficultés auxquelles les usagers sont confrontés dans leurs courses quotidiennes. Les ordures jonchent les rues, et la poussière est devenue le parent pauvre des usagers de la route. De la zone industrielle au centre-ville tout comme la route de Koulikoro, la désolation des citoyens face à la persistance de la poussière est au paroxysme « Nous n’avions pas une Capitale enviable. Circuler à Bamako surtout en moto est un véritable calvaire », s’est emporté un usager hier lundi au niveau du feu tricolore de Djélibougou. Une réaction qui interpelle la Mairie du District à revoir sa politique de nettoyage ou du moins veiller à la teneur du cahier de charge .
Le Fouineur