Plus question de résignations ou encore de réfléchir éternellement face à cet imbroglio qui brille du côté du Comité Exécutif de la Femafoot sur fond de toutes sortes de combines, d’actes d’humiliation, de menaces de radiations, de trafic l’influence voire de cas d’agressions physiques et verbales. En outre, le Djoliba AC se trouve arbitrairement et abusivement frappé par deux matches de huis-clos pour la simple raison qu’il s’est fait hué lors du match de la finale du championnat national cadet.
Face à cette situation, le Comité Exécutif du Djoliba AC a organisé, le mercredi 10 août 2016, une conférence de presse pour désapprouver la décision illégalement prise par quelques individus du C.E de la Femafoot à l’encontre de leur club.
Pour la petite histoire, le 3 août dernier, une lettre circulaire annonçant une sanction du Comité Exécutif de la Femafoot frappant le Djoliba AC de deux matches à huis clos est tombée. Il s’agit des matches des 15e et 16e journées.
«Plus que jamais, le Djoliba AC ne se laissera trimballer par des scènes ignobles érigées en système depuis 20 mois à la tête du CE de la Femafoot», dixit Tidiane Médian Niambélé, Président du Djoliba AC. Et d’ajouter que l’occasion est propice pour prendre l’opinion publique à témoin sur la problématique. Il est donc temps de dénoncer cette pratique de mauvaise gouvernance du Comité Exécutif de la Femafoot. En effet, Niambélé aura fait l’historique du calvaire que vit aujourd’hui le football malien. Cela, de 2013, date de l’élection de l’actuel Président de la Femafoot à nos, en passant par la crise du 10 janvier 2015 qui est même le point d’orgue de toutes les irrégularités dont sont coupables l’actuel Président de la Femafoot et ses acolytes. Ces gens qui vont jusqu’à tenter de s’opposer à la liberté d’expression dans notre pays et multiplier des actes de radiations et de suspensions anormales depuis le 31 octobre 2015.
Selon le Président du Djoliba AC, le fort aujourd’hui du C.E. de la Femafoot est fondé sur le mensonge, la corruption, l’arbitraire et la violence. En plus de ces complots, le Président de la Femafoot et son obscurantiste Secrétaire Général s’acharnent contre le Djoliba AC et le Collectif des clubs et ligues majoritaires. «Trop c’est trop ! », déclare Yéli Sissoko, Président de la Commission des Finances du Djoliba AC. «Depuis le fameux accord qui est malencontreusement prise à l’Assemblée nationale , le Djoliba AC et le Collectif des clubs et ligues majoritaires ont toujours joué à l’apaisement. «Nous avons depuis lors positivé les choses. Mais, le hic est que le Comité Exécutif pratique le contraire et veut à tout prix éjecter le Djoliba AC à travers ses pratiques qui déshonorent le football malien et les Maliens », déplore Yéli Sissoko qui précise que face à la décision illégale que le Président tente d’infliger au Djoliba AC, la Commission de recours a été saisie pour son annulation pure et simple. Car, elle n’a pas été prise à un niveau compétent. Puisque la commission discipline qui est à priori compétente pour prendre des décidons de telle nature n’a même pas été mise au courant. «C’est que le Comité Exécutif n’est aucunement apte à se saisir, en tout cas selon les textes qui régissent la Femafoot», a expliqué Yeli Sissoko. Et d’ajouter qu’à la saisine de la Commission recours, la décision en question est suspensive. Et, les matches doivent, cependant, être reportés jusqu’à ce que cette Commission tranche.
De tout ce qui précède, les supporters du Djoliba AC réfutent tout huis clos. «Nous ne sommes pas prêts», scandaient-ils. En effet, ils disent prêts à en découdre avec la Fédération si elle se hasarde à maintenir cette décision. Cela qu’il pleut ou qu’il vente ou qu’il neige. Car, en réalité, il ne s’agit là que d’un acte de provocation après avoir orchestré des pratiques éliminant le Djoliba AC de la coupe du Mali. D’autres supporters voient en cet acte comme une sanction à l’encontre des supporters du club eux-mêmes. Clamant leur ras-le-bol, certains d’entre eux informent que le Comité Exécutif joue à l’intelligence pour barrer la route du carré d’as à leur club. Pour cela, ils se disent de ne plus être prêts à se résigner éternellement. Ils sont prêts à rendre le fil à retordre à la Fédération même si elle drainerait tous les loubards de Bamako aux stades comme cela est devenu des moindres dans leurs stratégies machiavéliques.
Soumana Touré Miguel : LE COMBAT