mardi 3 décembre 2024
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Problématique de la gestion de la diaspora malienne : Le Ministre Abdrahamane Sylla et Habib Sylla du HCME d’un côté et Mohamed Cherif Haïdara du CSDM de l’autre !

Le débat sur la diaspora malienne persiste. Désormais, toutes les attentions pour la gestion de la diaspora malienne sont focalisées sur trois hommes: le Ministre Abdrahamane Sylla; le Président du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur (HCME), Habib Sylla et le Président du Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne (CSDM), Mohamed Cherif Haïdara. Comme pour confirmer, une fois de plus, le HCME est en déclin.

 

L’actualité médiatique brulante au Mali en ces derniers temps repose aussi sur la situation des Maliens de l’Extérieur. Elle porte surtout sur la perte de crédibilité dont le HCME est en train de subir au sin de la diaspora malienne. La situation prouve que cette institution perd de jour en jour la gestion exclusive de la situation des Maliens de l’Extérieur.

En effet, son rival, le Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne (CSDM), continue de creuser et d’élargir sa base par des adhésions quotidiennes dans des pays de fortes concentrations de nos compatriotes. C’est le cas aux  Etats-Unis d’Amérique, en France, en Guinée-Conakry, au Niger, au Gabon même ou encore en Côte d’ivoire. Selon certains Maliens de l’Extérieur, cet état de fait s’explique par la volonté du CSDM que Mohamed Cherif Haïdara de trouver une alternative aux insuffisances avérées du HCME. Mieux, le CSDM se manifeste à travers de nombreuses sorties médiatiques.

Pour ce faire, le HCME a riposté, le lundi dernier, à travers une conférence de presse dans les locaux du Ministère des Maliens de l’Extérieur. A l’occasion, l’ordre du jour a porté sur les points relatifs aux activités et acquis du HCME. Le Président Habib Sylla a saisi l’opportunité pour affirmer qu’il était le seul à disposer de la légitimité de s’exprimer au nom des compatriotes vivant au-delà des frontières nationales. Aussi, il a rappelé les contributions de la diaspora lors de la crise sécuritaire et institutionnelle qui a secoué le Mali. Précisément, les 100.000.0000 de francs CFA offerts par le HCME comme contribution des Maliens de l’Extérieur à l’effort de guerre et les dizaines de milliers d’Euros remis au Capitaine Amadou Haya Sonogo pour la libération des Régions du Nord du pays. Toutefois, il a noté quelques difficultés de son institution. A titre d’exemples, celles rencontrées avec le Bureau HCME de France où le Président n’est pas en odeur de sainteté avec une fraction importante de sa base.

Par ailleurs, l’intervention du Ministre Sylla pendant cette conférence de presse du HCME a crée la controverse. «Toute autre personne qui viendrait parler au nom des Maliens de l’Extérieur en dehors de Habib Sylla est un imposteur», a déclaré ouvertement le Ministre. Cela, malgré que lui-même ait reçu le Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne.

Quoiqu’il en soit, la Constitution du Mali est très claire à propos de cette question de la diaspora. «Les Maliens établis à l’Extérieur sont représentés au Haut Conseil des Collectivités», précise l’article 102 de la Constitution. Et, dans son article 110, il dit : «Il est clairement inscrit au nombre des membres du Conseil Economique, Social et Culturel : les Représentants des Maliens établis à l’Extérieur ». Tout est propre. Il est simplement écrit: «Maliens établis à l’Extérieur».

A la lecture de la Constitution, il faudra comprendre que tout un Malien vivant à l’Extérieur du pays a la liberté de militer dans l’organisation de son choix.

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COULIBALY

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