Une évolution positive dans le processus de paix, selon Mahamat Saleh Annadif, Chef de mission onusienne au Mali (MINUSMA) résultant de la première réunion du comité de suivi de l’Accord d’Alger depuis le coup d’État militaire du 18 août dernier.
La 41e session du Comité de suivi de l’accord d’Alger, tenue le lundi 16 novembre 2020, a été un cadre pour le chef de la MINUSMA de revenir sur certains aspects importants dans la mise en œuvre de l’accord de paix.
L’occasion a permis au chef de la Mission onusienne au Mali de revenir sur certains aspects importants dans la mise en œuvre de cet accord de paix, qu’il a qualifié comme une opportunité pour faire avancer le processus de paix.
Mahamat Saleh Annadif a salué l’engagement des autorités de la transition, le retour dans l’équipe gouvernementale des membres des groupes signataires et la feuille de route de la transition.
Cette cérémonie était placée sous la haute présidence du Premier ministre, Chef du Gouvernement dans la salle de Conférences de la MINUSMA. Elle a été particulièrement marquée par une présence, autour de la table, de toutes les parties, toutes sensibilités confondues y compris les femmes qui font leur entrée au CSA à travers neuf (9) représentantes. C’est le premier fait marquant de cette session. Y étaient présents neuf (9) ministres du gouvernement et le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour le Mali, Chef de la MINUSMA.
Selon le Premier ministre, «cette session est importante puisqu’elle marque la reprise des travaux du CSA après plusieurs mois de suspension dus en grande partie au contexte sociopolitique agité ».
La mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger (APR) a enregistré quelques lenteurs dans sa mise en œuvre et révélé l’insuffisance de dividendes concrets pour les populations, sur fond de dégradation de la situation sécuritaire, a rappelé Moctar Ouane qui ajoute que « le moment est sans doute venu d’insuffler un nouvel élan au processus de paix ».
Bourama Kéïta