Né au bénin pour combler la lacune que prouvait la population béninoise, en matière de transport, ce projet de mototaxi a vite exploit en Afrique, plus précisément en Afrique de l’Ouest où, il est devenu un moyen de réduire le taux de chômage.
Ce phénomène de mototaxi a fait son apparition au Mali au courant 2019, avec la société Télimanie ‘’ rapide en bambara’’. Puis, il atteint un flux remarquable en 2020, du fait que beaucoup de jeunes ont vu de cette initiative un moyen de se faire de l’argent, et réduire le taux de chômage du pays, vu le contexte dans lequel le pays se trouve confronter. Si pour la compagnie Talimanie, les choses sont bien structurées et égalisées par l’État, pour d’autres, au contraire c’est non, puis que c’est tout le monde qui s’y met.
La sécurité du client en jeu
En ce qui concerne la compagnie télimanie, la prise en charge du client en cas d’accident est assurée par ladite société, alors que les jeunes qui s’y met pour se faire de l’argent n’ont pas d’assurance moto, et, en plus pas de plaque numérotée sur leur moto permettant de leur identifier, et parfois la moto n’a pas de vignette. Donc en cas d’urgence le client serait obligé de se prendre en charge.
L’uniformité en termes de frais de déplacement
La société Télimanie pourrait voir de cela comme un abus envers leur travailleur du fait que quand les gens se mêlent dans votre affaire sans connaitre les règles, ils craqueront de le saboter. C’est ce qui pourrait se produire si la société ne se bat pas contre la nouvelle tendance de mototaxi. Et c’est en cours même, certains de ces jeunes ne connaissent même pas le pourquoi du mototaxi. Et en termes de frais de transport, il y a problème. Si pour la compagnie Télimanie, il est unitaire, pour d’autres il varie selon la localité.
Cependant, l’explosion de mototaxi au Mali pourrait permettre à beaucoup de jeunes de subvenir à leur propos besoin, sans aller braquer ou voler les gens dans leurs domiciles. En tout cas, il pourrait être un projet de futur et concurrence les transports en commun au Mali dont l’image est dégradée aux yeux de la population.
À suivre
Lansine Coulibaly