Après la mort de George Floyd survenue le 25 mai dernier lors d’une interpellation sévère, donnant naissance à un mouvement dénommé ‘’black live is matter’’, le gain de colère est toujours tendu aux États-Unis, et hier le monde sportif a boycotte tous les évènements sportifs de la journée, notamment le NBA , le sport le plus préfère des Américains
Force est de croire que la colère de la communauté noir Américaine ne baisse pas, malgré l’inculpation des quatre policiers coupables de la mort de cet homme, chef de famille, lors d’une interpellation grossière. Sa mort a ébranlé le pays tout entier, dans un constat où la manifestation contre les violences policières, suscitant ainsi, beaucoup de remous au sein de la population à travers le monde entier, notamment en France, où la sœur d’un jeune garçon demande la justice pour son frère Adame Traoré, que la nièce de la présidente des Rassemblements Nationale, Marie Le Pen n’a pas laissé passer cette occasion pour montrer sa position sur cette affaire. Hier, le monde sportif qui n’avait pas beaucoup pris part à cette lutte, commence fort avec cette décision de boycotte toutes les activités sportives, si la justice n’est pas rendue à toutes les personnes mortes par les violences policières. Surtout le NBA, l’un des sports les plus prisés des Américains a été suspendu du coup. Tout cela intervient dans un moment où les campagnes présidentielles sont ouvertes et entendues en novembre. Naturellement, cette violence policière serait au cœur des débats pour les deux principaux candidats de la présidentielle, notamment le président sortant Donal Trump pour les républicains, et Joe Biden pour les Démocrates qui sont en pole position pour le moment face aux républicains. Présentement, Donal Trump se trouve confronter au monde sportif, d’un côté et de l’autre par des artistes du monde musical, notamment avec le film de Beyonce l’une des figures du monde musicales, qui met en valeur la race noire. Ces deux mondes pourraient lui arracher ses voies dans les élections. Vu que beaucoup de ses collaborateurs le critiquent de sa manière de gestion de l’État. Pour le moment, les dés sont jetés.
À suivre
Lansine Coulibaly