Dans un communiqué de l’Organisation des Nations Unies, les dirigeants de l’organisation devraient se réunir au siège de ladite organisation dont il serait probablement question de l’état du Mali. Surtout après les évènements d’hier dans la capitale.
Depuis l’arrestation du Président de la République par des militaires par un coup de force militaire, des appels de la communauté internationale pleuvent pour sa libération immédiate. Du coup, la CEDEAO à travers la voie du président en exercice de l’organisation suspend le Mali de toutes les activités de l’organisation, et ferme ses frontières avec le pays, plongeant ainsi le pays dans l’embargo. Quant à l’Union européenne, elle condamne l’acte des militaires et demande que les prisonniers soient libérés. Pour l’heure, la légitimité du comité du salut du peuple n’est pas reconnue par les organisations du monde tant que les prisonniers ne sont pas libérés du joug des militaires. À l’instant, le pays se trouve plonger dans un vide institutionnel, malgré la condition dans lequel le comité du salut du peuple est venu trouver le pays. Pendant ce temps, dans le pays, les habitants se sentent dans un climat de joie du renversement du régime et ne se soucient guère de ce qui va arriver dans les jours prochains dans le pays. Or, des questionnements devraient nous interpeller, surtout en pareille situation. Tel que; le comité du salut du peuple rendra-t-il aussitôt le pouvoir aux Civiles ? Serait-il le mouvement du 5 juin ? Où alors des responsables politiques du pays ? En tout cas, la question demeure sans réponse pour le moment vu qu’aucune déclaration du comité du salut du peuple n’a été encore divulguée dans ce sens. Et l’on se demande quel serait le rôle de Mahmoud Dicko dans tout cela. Trop d’interrogations à ce sujet,
inquiètent les intellectuels du pays et de la communauté internationale sur le devenir de ce pays. Cependant, le comité du Salut du Peuple dit « qu’ils sont pour une transition politique civile, et appellent l’ensemble de force vive à les joindre pour la création d’une feuille de route pour un Mali nouveau». En tout état de cause, les débats sur la manière de la démission du président de la République sont toujours à l’ordre du jour.
À suivre …
Lansine Coulibaly