Après la dissolution de la cour Constitutionnelle par fait par un décret présidentiel, la présidente de la cour Constitutionnelle veut attaquer ce décret. Et on se demande devant quelle juridiction ?
Selon un adage: « chacun a son tour chez le coiffeur ». Cela, pour faire référence à la guéguerre qui se passe entre le président de la République et l’ex-président de la cour Constitution. Ceci fait suite à la montée au cran de la population contre la mauvaise gouvernance dans le pays. Après les évènements du 11 juillet où des jeunes et fils du pays ont trouvé la mort et fait état de plusieurs blessés, le président est sorti pour s’adresser à la nation espérant apaiser les tensions, en décidant de dissoudre la cour constitutionnelle par fait ». Dû à cette décision du président de la République, l’ex-président de la cour veut attaquer ce dernier pour des raisons d’inégalité et d’anti-constitutionnalité. À qui la faute, c’est elle qui avait dit que « sans la Cour il n’y a pas d’État » et pourquoi veut-elle attaquer la décision du président vu qu’il n’y a pas d’État ? S’il y a quelqu’un à blâmer, ça ne serait qu’elle puisque tout a tourné au vinaigre après sa décision sur les résultats législatifs de mars dernier. En tout cas, ce problème dépasse leurs petits désaccords étant donné que le sang des Maliens a coulé en entrainant la mort de plusieurs l 10, 11 et 12 juillet dernier. Par ailleurs, nous avons l’impression que ce problème politico juridique n’a pas encore vomi tout son contenu. Pour l’heure, leurs mésaventures ont entrainé le pays vers son déclin vu que la population et les politiques sont vent debout contre un régime qui déjà n’a jusque-là pu composer un gouvernement. Espérons que la mission des quatre présidents qui arrivent aujourd’hui pourra mettre fin à cette crise en trouvant un accord politique équitable pour le pays.
À suivre
Lansine Coulibaly