Bangaly N’Ko Traoré, Conseiller technique du ministère de l’Économie et des Finances a présidé la 14ème Session du Comité National du Pilotage du Programme de Filets Sociaux Jigisemeyiri. C’était hier mercredi 11 mars 2020 à l’Hôtel Sheraton.
Au cours de son discours d’ouverture, le Conseiller technique du ministère de l’Économie et des Finances a indiqué que l’objectif de verser des transferts monétaires ciblés aux ménages pauvres et souffrants d’insécurité alimentaire et d’établir les piliers d’un système national de filets sociaux au Mali.
Selon ses dires, la première phase du programme Jigisemeyiri exécuté sur la période 2013-2019, a permis audit programme d’atteindre les principes indicateurs assignés : « l’année 2019 marque en même temps, la fin des premiers financements dudit programme, mais aussi le démarrage de la deuxième phase du Programme, avec la mise en place du 2ème financement additionnel (FA2) de la Banque mondiale sur la période 20. »
Cette présente session du CNP prévoit d’examiner le rapport d’activités 2019 du programme au 31 décembre 2019, aussi l’adoption du rapport d’audit interne sur la même période. Durant, cette période sous revue, le Programme a clôturé les paiements des Transferts Monétaires ™ et Mesures d’Accompagnement (MA), prévus sur le financement initial et sur le premier financement additionnel (FAT) de la Banque mondiale. Le nombre de ménages ayant accès aux transferts d’argent depuis le début du programme a atteint 79.168 ménages sur une prévision de 80.000 ménages, soit un taux de réalisation de 98,96%.
Dans l’ensemble, le programme a décaissé au cours de l’année 2019, la somme de 8 milliards 679 millions de FCFA, sur une période annuelle de 14 milliards 523 millions de FCFA, soit un taux d’exécution de 59,76%. Ce taux d’exécution est jugé moyennement satisfaisant.
À l’en croire, cette moyenne performance du programme pendant la période sous revue s’explique par : la fin des financements des opérations de la première phase et démarrage des paiements au titre du nouveau financement ; les difficultés d’achèvement des chantiers HIMO ; le retard accusé dans la mobilisation des ressources de l’État au titre du projet gouvernemental des Filets Sociaux (PGFS) ; l’approbation tardive du programme de travail et du budget annuel 2019 ; et enfin, l’insécurité qui sévit dans plusieurs localités d’intervention du programme.
Pour finir, il a, au nom du ministre de l’Économie et des Finances, félicité toute l’équipe de gestion du Projet pour les résultats exaltants obtenus dans la mise en œuvre des premiers financements dudit programme.
Aïssétou Cissé