mardi 19 mars 2024
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Jugement de Sanogo et ses co-accusés : Leurs épouses envisagent un sit-in devant le camp I

 

Le collectif des épouses des militaires et paramilitaires poursuivis dans l’affaire bérets rouges demande le jugement de leurs époux dans l’immédiat sinon qu’ils aient la liberté provisoire. C’est l’objectif de la marche sur la primature organisée, ce matin, par le rassemblement. Selon les Responsables, un sit-in est prévu dans les jours à venir devant le camp I de la Gendarmerie de Bamako au cas où le Gouvernement ne réagirait pas suite à leur manifestation devant avoir initialement liée aujourd’hui.

C’est ce matin que doit se tenir la marche du Collectif des épouses et parents des bérets verts détenus. La manifestation a pour but de protester contre les lenteurs observées dans le  jugement de l’affaire dite des bérets rouges. Les manifestants estiment qu’il y a violation des Droits de l’Homme. 

Détenus il y a plus de trois ans, le Chef de la junte, Amadou Aya Sanogo, et ses co-accusés ne sont toujours pas éclairés sur leur sort. Leur arrestation fait suite à la découverte  d’un charnier à Diago, près de Kati, où était enterrés plusieurs corps des bérets rouges. Pour dénoncer l’arrestation  de plus de 3 ans, les parents et les familles des détenus ont prévu de marcher aujourd’hui sur l’itinéraire allant du monument de la Liberté à la Cité administrative en passant devant le cinéma Babemba où ils déposeront une motion de protestation au Premier Ministre. Manière pour les organisateurs de faire pression sur les plus hautes  autorités du pays dans ce dossier dit de jugement des putschistes.

« Après la marche, s’il n’y a toujours pas de satisfaction, les épouses et parents des bérets verts arrêtés prévoient d’organiser un sit-in devant le Camp I de Bamako où se trouvent d’ailleurs certains des détenus », a alerté un Responsable dudit Collectif.

Au passage, précisons qu’en plus du Camp I, les autres détenus sont repartis entre Marakala et Sélingué.

Retenons aussi que, pour la même cause, les accusés eux-mêmes avaient observé une grève de la faim en novembre dernier. Ce qui a causé  l’évacuation de l’un des leurs à l’Hôpital du Point G. Aussi, deux de ces détenus ont rendu l’âme. Il s’agit du Capitaine Amanzogo Dolo et du Commissaire de police Siriman Fané.

Adama A. Haïdara : LE COMBAT

Rédaction

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