Donald Trump a entamé, lundi 23 janvier, sa première semaine à la Maison Blanche. Le président américain a reçu dans la matinée une délégation de patrons juste avant de signer plusieurs décrets dont un sur le retrait des Etats-Unis de l’accord de libre-échange transpacifique (TPP). C’était l’une de ses promesses de campagne. Quant à l’Alena, l’accord de libre-échange nord américain, il va faire l’objet d’une renégociation rapide.
Suppression des trois quarts des réglementations, baisses massives des impôts sur les sociétés. Ce sont les annonces faites ce lundi matin par Donald Trump à quelques chefs d’entreprises réunis dans le bureau ovale. Les patrons de Ford, Dell, Lockheed Martin étaient notamment présents.
Le président des Etats-Unis a employé sa méthode habituelle, alternant promesses et menaces : « Nous pensons pouvoir supprimer 75% des réglementations et les taxes vont beaucoup baisser aussi, donc vous aurez des incitations, mais je vous préviens, vous devez rester ici. Ne partez pas, ne licenciez pas des Américains, ce sont les meilleurs. Produire à l’étranger ? Ne l’imaginez même pas ! »
C’est le credo de la campagne électorale, « l’Amérique d’abord » qui est mise en action. Toutes ces réglementations sont, d’après le président Trump « des obstacles à la création d’emplois », tout comme le décret que le président vient de signer, concrétisant le retrait des Etats-Unis de l’accord commercial transpacifique.
Et la promesse de renégocier immédiatement l’Alena pour l’Amérique du Nord. Une renégociation avec le Canada et le Mexique dès la fin du mois, qui inclut, d’après la Maison Blanche, une discussion sur la sécurité des frontières, et la construction du fameux mur entre le Mexique et les Etats-Unis.
rfi