lundi 14 octobre 2024
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Subventions de la viande sur nos marchés: Les bouchers estiment qu’ils sont floués par le gouvernement

À la faveur d’un point de presse animé le dimanche 29 Août  dernier, à la Maison de la Presse, le Syndicat National des Bouchers a fait le point des subventions impayées de plus de 200 millions FCFA que le gouvernement leur doit. C’était, sous la houlette du Secrétaire général du Syndicat des Bouchers du district de Bamako, rive gauche, Gaoussou Traoré et son Adjoint, Modibo Diarra de la rive droite.

À en croire les deux responsables, les bouchers sont floués par le gouvernement et peinent à toucher cette subvention sur la viande. Selon la convention signée entre le gouvernement et les Bouchers, sur deux mois et sur chaque abattage de bœuf, l’État verse la somme de 45 000 FCFA pour compenser la perte et qu’ils puissent céder la viande à 2 300F aux populations.

Aux dires du Secrétaire général Gaoussou Traoré, les bouchers ont honorés15 jours, avec à l’appui, les tickets modérateurs. Il soutient que par la suite, certains d’entres eux, n’ont reçus que l’argent de 10 Jours par faute de volonté de la partie gouvernementale et certains griefs sur les dossiers.

L’État doit à certains bouchers plus de 2 à 3 millions de dettes. Du coup, le Syndicat des Bouchers exige le remboursement de ces créances qui s’élèvent à plus de 200 millions de FCFA et la libération de leurs camarades détenus, à cause des créances contractées. En bloc, si ces doléances ne sont pas satisfaites, les bouchers observeront une grève illimitée.

« Les autorités n’arrivent pas à honorer leurs engagements, y compris la DGCC », renchérit, Modibo Diarra, le Secrétaire général du Syndicat des Bouchers de la rive droite. Il rappelle : « La question de la subvention sur la viande par le gouvernement est de la poudre aux yeux, les autorités se servent de l’argent des bouchers pour essayer de nourrir la population en soignant leurs images, cela est impossible ! ». Avant de poursuivre : « D’autres de nos camarades bouchers croupissent en prison sous le poids des dettes que l’État nous doit ; nous voulons le remboursement de nos maigres ressources ».

Et un des membres du Syndicat des Bouchers, M. Mamoutou, de soutenir : « Le gouvernement s’est servi de nous pour soutirer nos maigres ressources afin de se dédouaner aux yeux de la population ».

C’est dans cette situation de tension,  que le Syndicat des Bouchers attire l’attention des populations sur le fait que le dialogue est rompu entre son bureau et le gouvernement. De ce fait, les Bouchers se disent libres de vendre la viande avec os de 2 800 à 3 000 FCFA ; et à 3 500F la viande sans os. Et cela, jusqu’à nouvel ordre.

Mariam Konaré LE NOUVEAU REVEIL 

Djibril Coulibaly

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