En cette période au Mali où la saison pluvieuse est en passe de battre son plein, il est à souligner qu’à travers la ville de Bamako le phénomène de banditisme et de criminalité va crescendo. Presque dans tous les quartiers banlieusards et du centre-ville, cette période pluvieuse constitue un véritable facteur d’insécurité. Il est de ces quartiers où, lorsqu’il plait abondamment dans la nuit, l’on n’est pas en droit de fermer l’œil par peur des bandits. A l’instar d’autres capitales de la Sous-région comme Lagos, Abidjan et Conakry, les honnêtes vivent sous une psychose permanente durant les périodes hivernales. Tous les Chefs de familles sont réduits à l’état paranoïaque, troublés. De Senou à Moribabougou ; de Kanadjiguila à Koulouba, c’est la même phobie, la même frayeur. A Bamako, sous les eaux de pluie dans la nuit, les rues deviennent quasi désertes. Ce qui fait l’affaire pour des noctambules qui œuvrent dans le banditisme. Ceux qui commettent des vols à main armée.
Par rapport à ce danger qui plane au dessus de nos têtes, il est demandé aux uns et aux autres de revoir leurs stratégies visant à déjouer les manœuvres. De tous ceux qui se promènent la nuit soit en voiture où à moto, personne n’est à abri. Donc, il y a question d’être très prudent et de bien maîtriser les zones de fréquentation ordinaire.
Aussi qu’on n’oublie pas qu’on est dans la perspective de la fête de Tabaski, l’Aïd El Kabîr ou la fête des moutons qui coïncide avec une période de folles dépenses financière. Les moutons des paisibles citoyens sont également guettés en cette période de fortes pluies par les bandits armés. Ce, malgré les efforts déployés par le département de la sécurité et de la protection civile.
Le Fouineur