Le mois de Ramadan est presque à sa fin et le jeûneur est entre la crainte et l’espoir. Il commence à méditer sur les actes qu’ils ont accomplis durant ce mois bénit. Conscient de ses faiblesses et de ses manquements vis-à-vis d’Allah, Le Tout Puissant, le croyant se pose la question de savoir s’il a bien accompli ses devoirs envers Allah, combien d’interdiction a-t-il enfreint ou respecté ? A-t-il obéit à toutes les recommandations ? Des questions entre autres qui taraude dans l’esprit du bon musulman.
Le jeûneur par ses paroles prononcées et les actes commis peuvent rendre imparfait son jeûne. Il sait aussi les préceptes auxquels il n’a pas satisfait par négligence ou parce qu’il a succombé à la tentation et à la facilité.
Le Prophète Mohamed (PSL) nous a enseigné à ne pas tirer motif de satisfaction de notre adoration ; car, aucun de nous ne peut véritablement mériter le paradis par ses œuvres, même pas lui. Mais, par contre, seule la Miséricorde d’Allah nous y fera accéder. Voilà les raisons devant rendre le croyant craintif.
En ce mois saint de Ramadan finissant, combien de nos jeûnes ont été parfaits ? Combien de nos paroles ont été justes ? Combien de nos actes ont été sincères ? Est-ce qu’Allah a agréé, ne serait-ce qu’une seule de toutes nos actions ?
Seul le Bon Dieu le sait
Le fouineur