Nous sommes coincés devant ce fait divers de nos douanes. Nous vivons une épreuve à hauts risques. On l’abordera cette fois, avec l’épée de Damoclès dans les reins ?
C’est le genre d’informations diffusées à une heure de fraude écoute qui vient nous surprendre si non nous … la trouille cette nouvelle nous parvient de nos services de douanes et qui vient de mettre la main à l’issue d’un contrôle inspiré ( ?) sur un trafic-singulier- de biches importées d’un pays voisin ( ?).
Comment le trafic de ces animaux s’organisait-il ? A la télé, nous avons eu droit à quelques bribes d’information, mais de vraies zones d’ombres persistent. Combien de temps l’indélicat contre bouclier (on va l’appeler ici comme ça) se livrait-il à son commerce profitable ? Comment arrivait-il à franchir les cordons sanitaires et douaniers ? A quels risques nous expose-t-il aujourd’hui si on recoupait les propos du Pr SOW que nous avons déjà rencontré sur le terrain de la lutte contre la maladie Ebola au Mali. Ce qui est à craindre ici c’est le pinardière et son grenouille velléitaire. Ou bien, il peut craindre que l’optimisme, le goût du compromis de certaines ne nous préparent mal au trafic d’une situation qui pourrait surgir ?
Depuis que la maladie de la fièvre Ebola avait frappé de nouveau à la porte de nos voisins, le Mali s’était assoupie, après une première chaude période dans une posture. Dans le cocon de notre Etat-même, cette bonne vieille pire qui veille sur nos santés publiques, nous jouons une fonction de santé paupérisée, alors autant pour la prévention à fond. Pour la ‘’compromette’’ de nos braves gens, c’est une imprégnation autant sociale que politique. Jusqu’à ce corridor d’Ebola qui bouscule, où l’on peut se retrouver coincé. Il faut revoir de chiffre les propos du Pr Samba Sow l’autre soir. Les 42 jours d’observation mis à profit ne seront pas vains… Pourvu que nos services sanitaires ne musardent pas. La prudence les commande de pédaler la tête dans le guidon. Il est donc vain de pleurnicher sur l’imbécilité de certains trafiquants de tous acabits pour leur apprêté aux gains. Une erreur à éviter aussi: cette humeur nationaliste, comme aux temps de crise, de ne pas se postillonner dans les propos de nos populations et officiels. Il faudra s’adapter de gré ou de force à aversion que certains ont pour la viande de brousse et d’autres pas. Voyez tout le boucan par ces tueries d’ânes quelque part sur le territoire national… Quid du Pr Samba Sow et de son expertise ? Un verdict ‘’électoral’’ (du premier passage) d’Ebola au Mali ? Le sien n’est nullement inconsistant, mais ces urnes ne le profiteraient pas des ravages d’une prochaine crise. Non, à moins qu’il n’ait une expérience recuite des hommes et des choses
S. KONE LE COMBAT