dimanche 13 octobre 2024
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Prise de contact entre le ministre de l’Industrie du Commerce et de la Promotion des Investissements avec le secteur privé : Afin de créer un climat favorable à l’éclosion et au développement des opportunités

Le ministre de l’Industrie du Commerce et de la Promotion des Investissements (MICPIC), M. Harouna Niang a présidé la première rencontre de prise de contact avec le secteur privé. C’était hier lundi 19 octobre 2020, à l’hôtel Sheraton, en présence des présidents des Chambres Consulaires ; des membres du bureau de la CCIM ; les présidents des syndicats, Associations et Groupements patronaux du secteur privé ; et des Chefs d’entreprises. 

 

Cette première visite de prise de contact du ministre de l’Industrie du Commerce et de la Promotion des Investissements (MICPIC), M. Harouna Niang avec les acteurs du secteur privé s’inscrit dans le cadre d’échanges, afin de recenser les préoccupations et attentes pendant cette période de transition.

À l’entame de la cérémonie, le président de lOrganisation Patronale des Industriels (OPI),  M. Cyril Achcar  a profité de l’occasion pour formuler des doléances à travers de séries d’actions pour un programme prioritaire de travail, dont la prise en compte des propositions du Livre blanc  de l’OPI ; la gestion de l’impact du Covid 19 ; sur les entreprises ; le coût élevé des facteurs de production.

Le Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM), M. Youssouf Bathily s’est réjoui de la nomination du tout nouveau ministre, en la personne de Harouna Niang qui est en terrain bien connu et pratiqué. Il a affirmé que : « nous ne perdons pas, vu que notre économie nationale en général et le secteur privé en particulier ont souffert des multiples crises socioéconomiques depuis des années. Cette situation déjà fragile a été détériorée cette année par la pandémie de coronavirus et la crise qui a abouti aux évènements du 18 août dernier, qui ont entrainé la fermeture des frontières, dans le cadre des mesures prises par le Gouvernement en vue de la protection des populations contre le Covid 19, et un embargo imposé par la CEDEAO, suite au coup d’État du CNSP ».

Il a rassuré leur disponibilité entière et leur engagement total aux côtés des autorités de la transition tout en mettant l’accent sur les préoccupations du secteur privé, qui a fortement besoin d’être renforcé afin d’assurer une parfaite relance des activités économiques. Avant de rappeler que : « la finalité d’une bonne relance économique n’est autre que le redressement de l’économie nationale, dont le secteur privé est le moteur ».

Le président de la CCIM a, à son tour, proposé trois (3) mesures dans les meilleurs délais dont : « la constitution d’un fonds spécial de relance économique destiné au financement des activités des entreprises ; la mise en oeuvre des mesures d’accompagnement annoncées par l’État suite à la pandémie à coronavirus ; et celle d’un comité spécial qui aura comme mission de faire des propositions pour soutenir les entreprises qui souffrent des effets de l’embargo et de la pandémie à coronavirus ».

Le ministre Harouna NIANG a pour sa part indiqué  qu’il s’agit d’anticiper sur les problèmes face à la crise multidimensionnelle que connaît le pays. Selon lui, cette rencontre se veut un cadre pour créer un climat favorable à l’éclosion et au développement des opportunités.

S’adressant aux industriels,  il a souligné que : « le Gouvernement à travers mon département s’engage à vous accompagner pour hisser nos entreprises sur tous les plans, afin de les rendre compétitives face à la nouvelle donne économique : « la zone de libre-échange continentale africaine », qui constitue une opportunité aux pays africains de stimuler le commerce intraitable africain, de diversifier, de transformer structurellement et d’atteindre les objectifs ».

À travers un diagnostic partagé, il s’agira selon le Ministre Niang d’identifier les difficultés que connaît le secteur industriel et proposer des solutions idoines pour les transcender. « Conformément à la feuille de route du Gouvernement de transition, mon département déclinera un programme de travail dans les prochains jours, afin de maximiser les résultats sur cette période de transition ».

Il dira que ce programme permettra à accroitre dans des proportions appréciables, la contribution de l’industrie dans le PIB à augmenter le nombre d’emplois créés et à renforcer le degré de la confiance des usagers et des opérateurs économiques.

Pour conclure, il a souligné qu’un véritable changement de comportement s’impose pour l’avènement du « Nouveau Mali ».

Aïssétou Cissé

Djibril Coulibaly

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