jeudi 18 avril 2024
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Parlons Accord : les Maliens doivent savoir quoi attendre de leur gouvernement

C’est parti et plus rien n’empêchera la partition du Mali. Le Nord- Mali ira à Kidal et aux kidalois comme toujours, souhaitée par la puissance colonisatrice, la France pour plus de précision. Les autorités de la Transition y travaillent avec acharnement et sans doute la visite de Ba N’Daou, tirait son point d’achoppement.

 

De la signature de l’accord d’Alger à ce début de l’année 2021, quatre ou cinq mois après la chute du régime du président Keita, des millions de Maliens ne savent absolument rien de l’accord dit d’Alger que leur pays a signé et adopté avec les mouvements rebelles du nord-mali  comme on le dit si bien. Ce qui nous a été dit est tout sauf ce que nous croyons. Nous ne savons rien de ce  parchemin sans doute très vicieux cachant profondément en lui ce que seuls nos autorités, leurs partenaires économiques et financiers et les mouvements signataires savent réellement de sa profondeur. Ce que l’on voudrait bien cacher aux Maliens en attendant l’heure de sa vraie diffusion, son application matérielle. Connaisseurs sans jamais l’être, combien d’entre nous ont cherché à connaitre réellement les vrais contours dudit document. Aujourd’hui, les langues se déliant, d’atroces vérités déchirent l’épais voile noir qui l’enveloppait encore. Une partie non négligeable, riche en toutes ressources naturelles, est prête à avoir l’onction financière tirée de nos impôts et autres qui contribueront au développement d’une partie de nos terres enlevée de nos entrailles. Le Mali, ses autorités pour ne rien laisser, travaillent à ça avec la bénédiction de la France. Pourquoi

pas l’onction de la communauté dite internationale ? Du Sud-Soudan, on n’en arrivera à un  Nord-Mali, coupé et érigé en état indépendant et souverain. Voilà la triste vérité et c’est à cela que les autorités de Transition travaillent avec détermination. La rançon qui ne serait autre que la reconnaissance de la puissance tutelle, la France à l’endroit du pouvoir en place. Tout cela va-t-il se faire sur le dos du peuple ? Les autorités, le plus important étant qu’elles restent en poste, sont capables du pire. Le Nord rétrocédé aux populations desdites zones ne leur fait ni chaud ni froid. Et quoi que ce peuple fasse ou dise, le Nord-Mali désormais est une question de l’histoire et aucun rétropédalage ne le ramènera à l’architecture du Mali des années d’avant 2012.

Haman Khadra

Djibril Coulibaly

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