Le lundi 14 novembre 2016, l’Hôtel ONOMO de Bamako a abrité un atelier de formation organisé par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). L’objectif de la rencontre est de chercher un renforcement de capacité analytique en vue de faire une évaluation de tout ce qui est vulnérabilité et risque de conflit au Mali.
L’atelier organisé par la CEDEAO a réuni toutes les organisations œuvrant dans le domaine de la paix et de la sécurité au Mali pour parler de la sécurité humaine.
Par sécurité humaine, il faudra entendre par tout ce qui est sensible aux populations et à tout le pays.
C’est un atelier de renforcement des capacités analytiques en vue de faire une évaluation de tout ce qui peut être vulnérable et de risque de conflits dans ce pays.
L’atelier préparatoire, selon les organisateurs, consiste à rencontrer tous les acteurs pour leur donner une idée sur l’alerte précoce et leur permettre de partager avec eux ce qu’ils perçoivent comme défis dans le pays et qui peut constituer des risques potentiels.
L’alerte précoce est la science qui permet de collecter des informations par le biais de moniteur terrain, faire une analyse critique de ces information et donner des recommandations aux décideurs politiques pour leur montrer s’il y a des menaces ou pas.
Selon Kouamé Michel, Analyste à la Direction de l’Alerte précoce de la CEDEAO, l’enjeu de cet atelier est de préparer les 15 États membres de la CEDAO à faire face aux menaces de plus en plus récurrentes qui se vissent au niveau de la paix et de la sécurité. Selon ses explications, il s’agit surtout de comprendre les problèmes profonds qui peuvent constituer des facteurs d’explosion de demain.
En raison des causes de conflits qui sont, généralement, d’ordre structurel ou conjoncturel, la CEDEAO a voulu passer par une évaluation des faits afin de préparer le Mali à faire face aux défis futurs.
Il faut rappeler qu’après cette rencontre de concertation, le Comité préparatoire compte rencontrer une large variété d’organisations, que cela soit intergouvernemental, de la société civile, des institutions étatiques ou du gouvernement lui-même pour échanger sur la base d’interview individualisée. Des échanges qui pourront leur permettre de mieux situer les faits.
Dans le cadre de l’intégration régionale, la CEDEAO, qui est une organisation intergouvernementale, a mis en place au niveau de la commission à Abuja une section de paix et de sécurité, pour essayer de combler ce qui manque aux États membres. Elle a aussi créé un programme de paix et de sécurité focalisé sur la sécurité humaine.
Adama A. Haïdara: LE COMBAT