mercredi 17 avril 2024
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Mures du front social : la levée de boucliers ou l’espiègle ronchonne ?   

Les fronts de contestations de la gestion des autorités de la transition se sont amplifiés depuis leur arrivée aux affaires de l’État par ce coup de force du 18 août 2020.   

 

Ces critiques ou ces défiances sans l’ombre d’un doute auraient un impact prépondérant dans la mise en œuvre de la feuille de route de la transition. Cette transition, depuis son commencement, n’a pas cessé d’être confrontée à de nombreux fronts de contestations pour la gestion des affaires de l’État et des grèves de multiples genres qui s’en suivent. Le colonel Assimi Goïta, l’ex-junte, alors président du comité national pour le salut du peuple (CNSP), et l’actuel vice-président de la transition, s’était vite mis à la tâche pour tenter de résoudre autant de malentendus qui freinaient indubitablement l’émergence d’une nation aussi fragile et agonisante que la nôtre. Mais hélas, tout ne s’est pas passé comme ils l’avaient espéré, car à force d’une méfiance solide et absurde, l’on ose dire, en ces certains hommes politiques, la confiance s’est évaporée entre eux et les politiciens, ou du moins elle ne s’est jamais installée. Depuis, les fronts sociaux se sont multipliés, avec les grèves interminables, les unes après les autres : grève des administrateurs civils, doubles grèves de l’Union National des Travailleurs du Mali (UNTM), des contestations ou critiques contre la gestion des autorités de la transition, etc. en passant par d’autres gênes que de nombreux maliens n’arrivaient pas à comprendre. D’actes politiques en catimini ? Ce qui est sûr, une main nocturne se trouverait juste derrière. Cette nouvelle grogne sociale ne tarderait pas à voir le jour. Avec surtout une troisième séquence des syndicalistes de l’UNTM qui ne renoncent pas ou ne s’épuisent pas. Cela intervient à un moment où les négociations entre eux et le gouvernement malien ne seraient pas nourries d’un succès total. Si toutes leurs doléances ne sont pas satisfaites ou prises en compte rapidement dans les plus brefs délais, l’UNTM promet de procéder à une nouvelle grève qui sera sans l’ombre doute très dure. Le syndicat des travailleurs l’a fait savoir par un communiqué de presse rendu public le mardi dernier. Avant cette décision, des rencontres se sont déroulées le 21 décembre 2020 au 21 janvier dernier, entre les ministres du Travail et de la Fonction publique et celui de l’Économie et des Finances et la partie syndicale. Ces négociations ne se sont soldées que par un seul accord de texte validé sous réserve qu’une observation de la plénière de validation soit mise dans le texte final. Selon le communiqué de mardi dernier, la partie gouvernementale au lieu de rencontrer l’UNTM pour assortir un véritable accord s’est précipitée afin de procéder à la signature du PV de conciliation.

À suivre…

Moriba DIAWARA

 

Djibril Coulibaly

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