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Cette mission, composée d’acteurs culturels, de notables, de Hauts Cadres de l’Administration et de leaders religieux, est conduite par le Président du Haut Conseil Islamique Cheick, l’Imam Mahmoud Dicko.
Durant son séjour dans la capitale de l’Adrar des Ifoghas, Kidal, elle a eu à faire face à des revendications peu réalistes. Il s’agirait, entre autres, de la nomination d’un Gouverneur neutre (qui n’est ni pro gouvernement, ni pro CMA encore moins pro GATIA).
Selon la Coordination des Mouvements de l’Azawad, l’actuel Chef de l’Exécutif régional est proche de la plateforme ; donc, du GATIA.
Une autre revendication est l’exclusion du GATIA du MOC (Mécanisme opérationnel).
Le12 juin dernier, le Chef du Gouvernement, Abdoulaye Idrissa Maïga, dans sa déclaration de politique générale devant les élus de la nation,
avait annoncé l’envoi d’une mission de bons offices dans la Région de Kidal, dans le delta intérieur du fleuve Niger et dans la Boucle de ce même fleuve.
La feuille de route de cette mission aura été de rendre effective la présence de l’Etat malien dans la VIIIe Région, de contribuer à la stabilisation du centre du pays et surtout de consolider davantage le vivre ensemble et la cohésion sociale.
Cette mission entre dans le cadre de la mise en place de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger II.
L’application de cet Accord constitue un passage obligé pour le retour de la paix, le renforcement de la souveraineté nationale et le développement harmonieux du pays.
Pendant cette déclaration de politique générale, le PM a développé son programme dont le parachèvement accéléré de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale ; car, avait-il dit l’axe consacré au Mali en paix est la mère de toutes les priorités nationales.
Mahamadou YATTARA : LE COMBAT
