vendredi 22 novembre 2024
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Lutte contre le terrorisme : Que pourra le G5 Sahel?

L’opérationnalisation de la force conjointe du G5 Sahel prend des ailes. Les populations des pays de la bande sahélo-saharienne ont droit d’espérer à la paix et à la sécurité. Car,  la zone frontalière sera bientôt quadrillée souvent par les éléments de cette force d’intervention conjointe du G5 Sahel dont le siège est au Centre du Mali, à Sévaré. 

Pour l’instant, les populations de la bande transfrontalière fondent beaucoup d’espoir  sur cette force du G5 Sahel dont la mission est de combattre les terroristes pour rétablir le climat de paix et de sécurité d’antan dans la zone. Cela, vu l’engagement du Commandant en Chef de cette force conjointe, notre compatriote Didier Dakouo.

Déjà,  le G5 a fait un pas en avant par l’acquisition de matériels militaires composés de 13 pick-up, 2 camions de transport à six roues motrices, 2 camions de transport des troupes de 2,5T, une dépanneuse, 13 mitrailleuses de 12,7mm, 14 postes de transmissions ainsi que du matériel de premier secours d’urgence. Reste à savoir si les espoirs ne seront pas déçus avec  cette force tant attendue.

Il s’agit, souligne le Général Dakouo, d’une opération planifiée dans le cadre des activités de la force conjointe qui s’exécutera dans le fuseau centre, c’est-à-dire entre le Mali, la Mauritanie, le Burkina Faso, le Niger et jusqu’au Tchad. L’opération consiste une mission d’envergure qui sera menée par les forces de ces différents pays avec l’appui des forces Barkhane pour nettoyer et contrôler toute cette zone frontalière. Cette opération, souligne le Commandant en Chef de la force conjointe, Général Didier Dakouo, marque de début des activités concrètes de la force conjointe du G5 Sahel sur le terrain. En tout cas, on peut dire, toujours selon le Général Didier Dakouo, qu’actuellement la force conjointe a déjà donné un signal fort par rapport à sa force de frappe, ses capacités d’intervention sur le terrain qu’elle va montrer progressivement à partir de 2018. Les activités de cette force conjointe seront essentiellement centrées autour  des frontalières servant de base arrière pour les terroristes.  Dans ces endroits, les symboles de l’État n’existent plus, les écoles, les centres de santé et les marchés sont presque tous fermés.

Mohamed Bellem : LE COMBAT

Rédaction

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