Diffusée depuis lundi dernier par le MSA-GATIA, un groupe armé progouvernemental qui traque les groupes armés terroristes (GAT) dans l’Est de notre pays, l’information selon laquelle une opération antiterroriste à la frontière entre le Mali et le Niger a permis l’élimination de 30 terroristes a été confirmée, hier jeudi, lors du point presse hebdomadaire de l’État-major français.
«Pas de trêve pascale : Barkhane poursuit ses opérations conjointes à la frontière du Mali et du Niger », titrait, lundi, le blog d’Ouest-France Lignes de Défense, après un communiqué du Mouvement pour le Salut de l’Azawad (MSA). Les informations alors diffusées faisaient état d’une action combinée associant les forces françaises (des GCP) et des miliciens du MSA-GATIA, dans l’Est du Mali.
Là, trente djihadistes ont ainsi été tués, ce dimanche, par des troupes françaises et maliennes lors d’une confrontation avec une soixantaine de combattants dans la zone d’Akabar, près de la frontière avec le Niger, a confirmé, ce jeudi, le porte-parole de l’État-major français. Aucun soldat français de l’opération Barkhane n’a été tué ou blessé.
Ces opérations du week-end dernier ont eu lieu au Sud d’une ligne entre Ansongo et Ménaka, et jusqu’à la Région de Tongo-Tongo, où une patrouille américano-nigérienne était tombée dans une embuscade en octobre 2017.
Des pertes sont à déplorer « côté malien », a précisé le porte-parole de l’État-major des armées, le Colonel Patrick Steiger, sans plus d’autres détails.
Pour sa part, le communiqué malien du MSA annonçait la mort de trois membres du MSA-GATIA et 5 blessés.
Katito WADADA : LE COMBAT