mercredi 1 mai 2024
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La sécurité routière à Bamako : ANASER et la BAD à pied d’œuvre

Dans le but de réduire de 50% les accidents mortels d’ici 2020, l’Agence Nationale de la Sécurité Routière (ANASER), en collaboration avec la Banque Africaine de Développement (BAD) ont une étude pour l’amélioration de la sécurité routière dans le district de Bamako. La cérémonie d’ouverture de l’atelier de présentation des résultats de cette étude était placée sous la présidence du secrétaire général, M Makan Fily Dabo, en présence du représentant de la BAD, M. Abdoulaye Tandina, du directeur général de l’ANASER, Mamadou Sidiki Konaté.
L’objectif principal est de faire une analyse approfondie des causes des accidents de la route sur les artères pénétrantes et centrales de Bamako. Cela en vue d’améliorer la sécurité routière dans cet espace qui doit rester convivial, toute chose qui s’inscrit directement dans le cadre de la vision de son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keita en matière de sécurité routière qui, à chaque occasion, en appelle à la prudence et la responsabilité sur la route.
Le représentant de la BAD, M Tandina, dira que cette étude est financée par la Banque Africaine de Développement (BAD) pour un don d’un montant de 207 millions FCFA, à travers le Fonds fiduciaire Coréen mis à la disposition de la BAD. Selon lui, les résultats attendus de l’étude sont essentiellement des propositions de solutions qui cadrent avec les recommandations de la conférence des ministres des transports de l’Union Africaine tenue du 21 et 25 novembre 2011 à Luanda (Angola) avec comme objectif de réduire de 50% les accidents mortels d’ici 2020.
‘’Malgré les efforts entrepris dans le secteur des transports en matière de développement des infrastructures et de la sécurité routière, force est de constater que l’accroissement spectaculaire de la motorisation au cours de cette dernière décennie, conjugué à la forte croissance démographique et à une urbanisation galopante de la ville de Bamako ont contribué à la multiplication des risques liés à l’usage de la route. L’analyse des statistiques fait ressortir que le district de Bamako enregistre à lui seul, plus de la moitié des victimes d’accidents survenus sur le territoire national faisant, du coup, des accidents de la route la première cause d’engorgement des services d’urgence des hôpitaux. Maintenant, il est impératif qu’une gouvernance de la sécurité routière se fasse une place dans le district avec des conseillers et des techniciens formés à la sécurité routière pour éclairer les décideurs et par des instances de coordination des actions entre les acteurs publics mais aussi privés et associatifs’’, a-t-il précisé le représentant de la BAD.
Dans son discours d’ouverture, le secrétaire général du ministre des transports, Makan Fily Dabo, a rappelé les statistiques nationales d’accidents de la route des trois (03) dernières années qui sont révélatrices : en 2014, il y’a eu 9191 victimes dont 676 tués ; 2015 : 8712 victimes dont 569 tués ; 2016 : 7565 victimes dont 541 tués. Cette situation mérite d’être améliorée significativement à l’effet de trouver des solutions durables à cette lancinante question. Il affirme que la lutte contre l’insécurité routière est une lutte de longue haleine et requiert l’engagement de tous les acteurs ; et a invité les participants à examiner minutieusement et sans complaisance afin d’aboutir à un document consensuel susceptible de prendre en compte toutes les mesures visant à éradiquer le fléau d’insécurité routière qui a déjà fait hélas trop de victimes.
Bissidi Simpara LA SIRENE

Djibril Coulibaly

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