Après un sondage mené pendant plusieurs mois auprès de toutes les couches de la société de la commune urbaine de Kati, il en ressort que sur une liste de plusieurs noms, celui de monsieur Cissé Malick, jeune opérateur économique vient en tête, comme étant celui qui s’est le plus illustré, par son sens élevé du devoir et le don de soi, dans le social et l’humanitaire.
En effet, dans le but de promouvoir, encourager afin de pérenniser le sens de l’entrepreneuriat jeune dans la commune urbaine de Kati, une équipe, composée d’hommes de média, avec à sa tête notre confrère Cheick Oumar Diarra, non moins le directeur de publication de l’hebdomadaire l’œil du consommateur, lui-même natif de Kati, a décidé de mener une enquête sondage, avec comme unité de mesure, une batterie de critères.
Parmi ces critères sont entre autres : Jeune entrepreneur entre 18 et 45 ans ; ayant démarré avec le minimum ; qui : s’est battu contre vent et marré pour s’imposer ; a su diversifier ses activités ; emploi plus de 10 employés ; contribue au développement socioculturel et économique de sa localité ; est humble, modeste, courtois, loyale, solidaire et ouvert aux autres dont la moralité ne souffre d’aucun doute ; aide et encourage les jeunes à entreprendre ; est en étroite collaboration avec toutes les couches de la population ; malgré les difficultés inhérentes et la crise sanitaire du Covid-19, a su garder le cap et préserver ses acquis sans le moindre licenciement au sein de ses entreprises…
Selon les membres initiateurs de ce que nous avons rencontré, c’est à la suite de plusieurs rencontres avec tous les représentants des associations, organisations et autres corporations de la commune de Kati que monsieur Malick Cissé a été désigné à l’unanimité.
Selon notre petite enquête, ce jeune opérateur économique serait parti de zéro, avec un capital de 20 000 FCFA, pour se hisser au-devant de la scène des brillants jeunes entrepreneurs de Kati. Notre self-made-man aurait débuté en 1999, dans le petit commerce, çà et là, touchant et essayant tout sur son passage, dans le sérieux et l’abnégation. De fil en aiguille, en sa qualité de champion, il va surmonter toutes les difficultés et réussir à monter son entreprise de vente de matériels informatiques. De nos jours, monsieur Malick Cissé, possède une dizaine de magasins, toujours dans la vente de matériels informatiques tous azimuts ; l’homme est également promoteur d’une agence immobilière, et une autre, d’échange de monnaie et de transfert d’argent.
Interrogé, Cheick Oumar Diarra, le président du comité d’organisation du prix dira que l’objectif à eux, visait en initiant ce prix, est non seulement d’encourager tous ceux et celles d’entre les jeunes qui entreprennent avec sérieux, qui crées de l’emploi et par le ricochet apporte un plus valu à l’économie nationale. C’est aussi selon lui, une manière d’encourager les autres jeunes entrepreneurs à suivre son chemin ; d’inciter les jeunes qui hésitent à entreprendre ; inviter et interpeler les pouvoirs bibliques à soutenir les jeunes entrepreneurs à travers des accompagnements quel que soit le type ou la nature. « Quand on sait que le secteur privé ou encore les petites moyennes entreprises représentent l’un des moteurs de notre économie et restent l’un des plus gros pourvoyeurs d’emploi, il est donc indispensable de le soutenir », dira Cheick Oumar.
C’est pourquoi, afin que son exemple soit suivi et capitalisé par les jeunes de Kati, en particulier, et du Mali en général, selon les organisateurs, la cérémonie de remise du prix prévue dans quelques jours verra la présence de toutes les couches des populations; celle des autorités politiques, administratives, coutumières et religieuses de Kati et environs.
Tchéwi Adams Konaté