Sur ces théâtres d’opération du ventre mou des mailles sécuritaires de la Région de Mopti, une bataille d’opinions commence… Elle pourrait durer, à moins, soutient-on d’un côté que les FAMA ne fassent marche arrière pour ménager sa réputation.
L’info ne tient pas de la sage drolatique en cette façon de faire tourner en bourrique les annonciateurs d’une communauté dans cette Région de Mopti. C’était, il est vrai, comme un peu le jeu du chat et de la souris. L’affichage que nous allons questionner ici est celui d’un engagement. C’est celui de dirigeants politiciens actuels, eux aussi sont des ‘’dirigeants face au destin’’ de leurs communautés. Des Généraux qui ne sont plus imberbes et qui escaladent les mots de résipiscence. En ces lendemains de fête de la Tabaski, nous avons entendu l’Honorable Niang, Président d’une institution de la Cour, et notre révérend Ali Nouhou Diallo, l’un des routiers de la démocratie. Il nous reste à savoir ce que va dire, peut-être un jour, Ousmane Sy de Bandiagara, s’il lui prenait l’envie de dire ce qu’il a sur le cœur ? Les propos des deux premiers tiennent à ce qu’il est du devoir de l’armée d’arrêter les exactions- vexations dénoncées à l’encontre des peulhs. Le dénivelé des sentiers et la hauteur du mur des ressentis des populations évaluent la profondeur de la scission.
Il y a comme une provocation surréaliste en forme campagne de communication qui s’engage
Pourquoi nous disons ? Les dirigeants ont suffisamment trempé dans le social collectif expérimenté des recettes au sein des communautés, affinant une méthode, imprimant une marque, déposant une empreinte. Alors, leurs propos soufflent- ils le chaud ?
Question : ils veulent prévenir pour parvenir à négocier un autre ‘’visage social’’ pour les leurs qu’on accuserait à tord d’alliance avec l’ennemi djihadiste ?
Une autre question : veulent-ils, ces dirigeants, jouer solo ? La diversité, le pluralisme,…, bien sûr. Evitons alors : les fards et les faux- fuyants. Le poison du marketing politique des irréductibles et des fous de Dieu prend. Ils veulent faire payer cela indûment par les peulhs. On en viendrait presque à faire de cette communauté, des populations à la marge( ?). Ils viennent percer le mur de la grande actualité de l’insécurité rampante. Alors, ces politiciens viennent- ils à jouer un rôle unique ? Faut-il les plaindre ? Seuls témoins d’une société en voie de ‘’glisser’’ dans la revendication indépendantiste ? Comment parviendront- ils à inverser ce destin sombre ? Le travail d’organisation est important : ce mot «Indépendance » lâché, donc, une puissance d’action qu’ils n’ont jamais eu. Au risque de déraper ? Le seul mot « Indépendance » ferait le plus de bruit possible… Oser, c’est prendre le risque d’aller plus loin. C’est convaincre et réaliser ce à quoi l’on aspire. Parce qu’oser, c’est une manière d’agir…
KONE : LE COMBAT