La vieille ville de Mossoul est en ligne de mire des forces irakiennes. Les jihadistes du groupe Etat islamique se sont en grande partie retranchés dans cette partie de la grande ville, où les ruelles très étroites font parfois moins d’un mètre de large. Dans cette véritable fortification, les blindés ne passent pas. Les soldats sont obligés d’aller au corps-à-corps. Ils sont appuyés par les tirs d’artillerie mais aussi par une importante couverture aérienne.
Avec notre envoyé spécial à Mossoul, Sami Boukhelifa
Les hélicoptères de l’armée irakienne ouvrent le feu sur les jihadistes. Objectif : briser leurs défenses dans la vieille ville de Mossoul.
« La fin de Daech se jouera dans la vieille ville, qui est une ville en surface et une ville souterraine. En tant que militaire, si j’avais voulu mettre en place une ligne de défense je me serais aussi replié dans cette zone », explique le colonel Fallah qui dirige l’opération.
L’artillerie irakienne prend le relais. Des missiles artisanaux. Une portée limitée, mais une puissance destructrice. L’ennemi riposte. Une voiture piégée tente d’infiltrer les positions de l’armée. Elle est détruite à temps. L’explosion est impressionnante. Les flammes s’élèvent au-dessus des immeubles. Les hommes du capitaine Aalaa Tayar ont mené l’opération avec succès.
« C’était un bulldozer piégé. Mes hommes l’ont vu arriver. Ils ont pris leurs bazookas et l’ont détruit. Il n’a pas pu traverser vers nos lignes. Il a explosé de leur côté, du côté de Daech. »
Malgré la puissance de feu déployée, les lignes jihadistes résistent. A Mossoul, la nuit tombe. Les combats se poursuivent au corps-à-corps.
rfi