En principe, un hôpital public est un établissement de soins, un endroit où l’on peut recevoir et donner prioritairement des soins aux pauvres malades indigents à des coûts abordables par rapport aux cliniques privées.
Mais, en revanche, à l’hôpital Gabriel Touré, à la caisse, non seulement on prend le ticket d’entrée pour les personnes malades mais aussi l’on est désormais obligé de prendre une carte d’accompagnement à 1000 FCFA par personne. Donc, tout est payant et pour les patients et pour leurs accompagnateurs. Cela, sans compter les frais d’hospitalisation, les frais d’obtention de lits et de consultations journalières. Toutes choses qui n’existaient pas au paravent au Mali. Cette carte imposée aux accompagnateurs est procurée même du Trésor public a un délai de validité bien précis. Si ce délai arrive à son expiration avant la sortie du malade de l’hôpital, c’est une nouvelle carte qui sera payée.
Une autre manière d’extorquer des sous aux pauvres populations par les agents pour se remplir leurs propres poches consiste à instruire aux laves gardes qui sont à la porte d’accueil de ne plus respecter les consignes de la Direction sauf en faveur de ceux qui mettent la main à la poche. « Si par hasard tu oublies ta carte d’accompagnement, tu n’auras plus accès à ton malade sauf tu glisses un billet de 1000 ou 500 francs CFA entre les mains d’un agent. Aussi, souvent on te fait attendre à la porte d’accueil avec ta nourriture même si tu as une carte d’accompagnement. La solution à ce problème récurrent est d’amener l’autorité compétente à intervenir pour mettre fin à ce genre d’arnaques et d’escroqueries à ciel ouvert. Ce, en faisant prendre des mesures qui s’imposent. Car, autrement, ça risque de dégénérer un jour. A bon entendeur, salut !
Le Fouineur