Dans un message à l’occasion de la Cérémonie de commémoration annuelle, le secrétaire Général des Nations Unies a rendu hommage aux membres du personnel qui ont perdu la vie. Il a fait savoir qu’ “ Une mort, c’est une mort de trop’’.
Chaque année, le Secrétaire général de l’ONU honore la mémoire des collègues et amis qui ont perdu la vie au service des Nations Unies.
À cet effet, malgré le fait que le coronavirus empêche aux membres du personnel à se “réunir physiquement’’, Antonio Guterres a tenu à célébrer la journée symboliquement par un message.
“Sachez toutefois que les disparus restent toutes et tous présents dans mon cœur. Ils sont présents, j’en suis certain, dans tous nos cœurs’’, dit-il.
Selon lui, “la nature de nos responsabilités place souvent les membres de notre personnel dans des situations périlleuses, des théâtres de crise, de conflit et d’instabilité. S’ils sont malgré tout aussi nombreux à choisir des lieux d’affectation périlleux, c’est qu’ils sont animés d’un attachement infléchissable à venir en aide aux personnes les plus vulnérables, qui comptent sur nous pour leur apporter la paix, un logement, de la nourriture, des vaccins, et bien plus encore’’.
Il a rendu hommage à 77 membres du personnel de l’Organisation tombés dans l’exercice de leurs fonctions entre le 16 mars et le 31 décembre 2019. Trente-huit d’entre ce personnel étaient des militaires, un chiffre qui montre bien la difficulté et le danger croissant auquel des Casques bleus sont exposés.
Parmi les victimes, trois étaient des membres de la police, et 36 autres des membres du personnel civil. “Ces femmes, ces hommes venaient de 41 pays’’, clarifie-t-il.
Il a présenté ses plus sincères condoléances aux familles et à leurs proches. Cet événement sans précédent est le soixante-quinzième anniversaire de l’ONU.
“Je m’engage donc envers vous à continuer de faire en sorte que l’Organisation continue de faire évoluer et d’améliorer ses pratiques en matière de sécurité et de prise en charge du personnel’’, a-t-il rassuré.
Bourama Kéïta