vendredi 19 avril 2024
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Front social: Sans accord, l’UNTM met le pays à genou

La grève de 96 heures entamée par la Centrale syndicale de l’Union Nationale des travailleurs du Mali (UNTM) débuté, lundi 17 mai 2021, suite à l’échec des négociations avec le gouvernement la semaine dernière continue. Cette grève a paralysé à 95 % dans plusieurs secteurs d’activités.

Selon les syndicats grévistes, ils ont obtenu une satisfaction générale quant à l’observation de leur mot d’ordre d’arrêt de travail, « car le pays est paralysé aujourd’hui. Nous sommes à 95% d’observation, tous les services centraux et vitaux de l’économie sont paralysés ».
Ces syndicalistes sont déterminés à aller jusqu’au bout de leur action jusqu’à obtenir satisfaction de leurs revendications auprès des dirigeants actuels du Mali.  »Nous ne bougerons pas d’un iota tant que l’État ne présente pas des actions concrètes », a prévenu M. Djitteye, syndicaliste à l’UNTM.
Au moins 873 véhicules étaient immobilisés aux postes de Douane de la région à la mi-journée, selon les responsables de l’Union régionale des travailleurs de Kayes.
Malgré la rencontre, le lundi entre les membres de l’UNTM et une délégation de la CEDEAO, la MINUSMA, la position reste à ce jour le même chez les travailleurs. Tout simplement, parce que le gouvernement n’a fait aucune proposition à ce jour, estiment les travailleurs. La délégation de l’Union Africaine, de la CEDEAO et des Nations Unies ont rappelé aux syndicalistes la nécessité du dialogue avec le gouvernement afin d’éviter que la fragilité du pays puisse avoir un impact négatif en matière de la lutte contre le terrorisme.
Les revendications des syndicats, faut-il le rappeler, sont entre autres: l’harmonisation des primes, des indemnités et grilles salariales, l’élaboration de nouveaux textes de l’OCLEI, les payements des dus des partants volontaires à la retraite et des compressés, la relecture du décret 051 des contractuels dans les services déconcentrés, l’augmentation de 20.000 F CFA à 25.000 F CFA des salaires des enseignants communautaires.
SAM et du SYLMA font la guerre des intérêts
En conférence de presse lundi dernier, le sujet sur le rapport de l’OCLEI est revenu sur la table. Selon les conférenciers, des “biens des ténors de l’UNTM ont été saisis’’. Ils sont au centre de toutes les controverses dans la pratique de leur travail que sur les nouvelles conditions de traitement salarial à eux réservés. Les leaders du Syndicat Autonome de la Magistrature (SAM) et du Syndicat Libre de la Magistrature (SYLIMA) face à la presse disent leur position sur ce qu’il en est des derniers développements de l’actualité relative à l’affaire du chroniqueur, Ras Bath. Entourés par les membres de leurs bureaux et des militants, les présidents de ces deux syndicats, Mamoudou Kassogué et Hady Macky Sall ont expliqué ce qui se passe.
Selon les conférenciers, “tout ce qu’on fait, on ne doit pas sortir des limites de la loi, sinon on sera en porte-à-faux avec les textes en vigueur dans notre pays’’.
M. Bagayogo a également touché du doigt la prolifération des réseaux sociaux. Selon lui, “si les réseaux sociaux facilitent la tâche en termes d’information’’, ils créent la confusion dans l’information.
Bourama Kéïta LE COMBAT

Djibril Coulibaly

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