Un policier a été attaqué ce 6 juin sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame à Paris par un homme armé d’un marteau, blessé dans la foulée par un tir de riposte. Une enquête a été ouverte par le parquet antiterroriste.
Au moment de l’agression sur un policier ce 6 juin aux abords de la cathédrale Notre-Dame de Paris, l’assaillant a crié « C’est pour la Syrie ». Selon le ministère de l’Intérieur, il était porteur d’une carte l’identifiant comme un étudiant algérien. Document dont l’authenticité est en cours de vérification. Outre un marteau, celui-ci avait en sa possession deux couteaux de cuisine, selon les autorités.
L’agresseur a ensuite été évacué vers un hôpital. Le policier agressé a pour sa part été légèrement blessé. Un de ses collègues a riposté avec son arme de service, blessant l’agresseur. Une enquête a immédiatement été ouverte par le parquet antiterroriste.
Notre-Dame déjà ciblée
Les principales voies d’accès menant à la cathédrale, où de nombreuses voitures de police affluaient, ont été bouclées par des cordons de sécurité. Des centaines de badauds ont été repoussés de l’autre de la Seine, hors du périmètre de sécurité.
Notre-Dame, située en plein coeur du Paris touristique, est l’un des monuments les plus visités d’Europe, avec 13 millions d’entrées par an. Plus d’un millier de personnes ont été confinées dans le calme à l’intérieur de l’édifice religieux et étaient toujours à l’intérieur de l’édifice en fin d’après-midi. La préfecture de police a demandé à la population d’éviter le secteur, mais faisait état d’une « situation maîtrisée ».
rfi