Le jeudi dernier l’armée malienne a repris le village de Farabougou qui était sous embargo Djihadiste de plus d’une semaine. Libéré, il y a quelque jour de cela jusqu’à preuve contraire les dessous sur la libération dudit village n’ont été communiqués.
Pendant une semaine le village de Farabougou était sous embargo djihadiste, une première depuis la chute du régime IBK. Peu après le jour précédant sa libération, l’armée malienne avait entrepris des missions humanitaires dans le village. En larguant des vivres sur la population, puisque le village était coupé du reste du pays. Il y a eu même des médiations qui étaient en cours pour la libération du village. Soudain, le jeudi dernier, l’armée malienne a fait un communiqué dans lequel elle annonce que le village de Farabougou est sous contrôle des FAMAS, avec l’implication du vice-président de la transition qui a été aperçue sur le lieu, ce qui est admirable et compréhensible, mais la question qui n’a pas été abord par le communique c’est le comment ils ont libéré le village et au prix de combien de morts du côté de l’armée et aussi ont-ils appréhendé de présumés terroristes ? La réponse de ces questions resteront sans suite, puisque ni l’armée ni personne d’ailleurs n’en dira pas plus sur la manière de la libération. Ce que nous savons, c’est que l’armée poursuit sa mission de ratissage de la zone pour repousser ces bandits armés le plus loin possible afin de passer un message qu’elle n’abandonnera pas la population, quoi qu’il en soit le prix à payer. Une autre question est de savoir comment un village comme Farabougou connu par la bravoure de ces hommes a pu être pris et encerclé sans que l’armée ne soit au courant. Comment est-ce possible ? Par ailleurs, nous serons ravis de savoir comment le village de Farabougou a été libéré. Cela n’est pas dû du fait que l’on n’admire pas les efforts fournis par notre armée, mais c’est surtout pour éclairer la lanterne des maliens et démontrer l’effort qu’elle fait dans la lutte contre le terrorisme au Sahel et comment il est difficile de mettre fin à cette lutte. En tout cas, on les félicite de cet acte de bravoure.
À suivre
Lansine Coulibaly