mardi 15 octobre 2024
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Exportation du poids sucré (tchokon) : Un opérateur économique espagnol sabote le fruit malien

Les exportateurs du poids sucré ont animé, à la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM), la semaine dernière, une conférence de presse. C’était sur la situation qui prévaut actuellement sur le poids sucré malien (tchokon) en Espagne. A ce propos, les exportateurs de ce produit malien demandent aux uns et aux de ne pas se fier aux intoxications. 

La commercialisation du poids sucré malien (tchokon) ne souffre d’aucune anomalie. Car, la qualité de ce produit malien est reconnue en Espagne comme la meilleure. Cultivé en Afrique de l’Ouest, surtout au Mali, au Niger et au Burkina Faso, le poids sucré a des vertus et bienfaits qui ne sont un secret pour personne. Longtemps exporté pour manque de politique de sa transformation sur place, le poids sucré fait dans ces derniers temps objet d’une campagne de dénigrement venant de l’Espagne. Des concurrents déloyaux installés dans ce pays, qui est un grand importateur de cet excellent fruit oust-africain, reprochent au poids sucré malien d’être d’une mauvaise qualité et dangereux pour la santé humaine. Selon les exportateurs du poids sucré malien, qui ont organisé cette conférence de presse, avec l’assistance du Conseil Malien des Chargeurs (CMC), il est temps de d’informer l’opinion nationale et internationale que c’est un opérateur économique espagnole de nom de « Ramon Carrion » qui est contre les intérêts de tout un peuple, de toute une nation. C’est Ramon Carrion qui est en train de saboter le fruit malien au profit de celui d’un autre exportateur ouest-africain avec qui il est en complicité. «Cela est inadmissible », précise le conférencier principal, Ousmane Amion Guindo, ancien Ministre et ancien PDG de la CMDT. Contrairement aux allégations diffamatoires émises par Ramon Carrion, aucun Expert ou Spécialiste européen n’a eu à confirmer cet acte de sabotage.

Donc, la campagne de dénigrement n’ira pas loin.

Selon le conférencier, la vraie raison du problème est que ce pays, l’Espagne, cultivait le poids sucré. Mais il se trouve que, de nos jours, ces terres sont en train d’être occupées pour d’autres cultures par le Gouvernement.

Aussi, il est établi que le fruit malien est de la meilleure qualité ; c’est le plus prisé sur le marché espagnol par les consommateurs et les transformateurs industriels. D’où le poids sucré malien s’est imposé sur le marché espagnol. Et c’est dans ce cadre qu’il y a la fixation de prix et de critères d’exportation et de commercialisation de ce fruit en Espagne.

Donc, c’est suite aux manigances orchestrées par Ramon Carrion qu’il y a eu d’autres exigences sur fond de nouvelles fausses conditions sanitaires. Mais, selon les conférenciers, les Exportateurs maliens ne se laisseront pas faire par leur concurrent déloyal espagnol Ramon Carrion qui ne tient qu’à saboter le poids sucré malien dont les qualités alimentaire et sanitaire sont réputées mondialement. Ils entendent riposter en refusant catégoriquement ce système de concurrence déloyale qui veut leur opposer Ramon Carrion. Les Maliens menacent de s’orienter tous vers d’autres marchés européens où on leur propose des facilités et toutes les garanties requises dans le domaine du commerce import-export international.

Dans cette dynamique, il a été demandé au Gouvernement malien, à travers son Département du Développement industriel de tout mettre en œuvre pour que soit valorisé et transformé sur place le poids sucré malien dont la production 2017 s’est élevée à plus de 5000 tonnes. Les zones concernées pour la culture du poids sucré sont  les cercles de Sikasso (97%) et Kadiolo pour 3%.

Mohamed Bellem : LE COMBAT

Rédaction

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