Dans une déclaration rendue publique le 13 juin 2020, le Collectif pour la libération de l’honorable Soumaïla Cissé condamne le rapt de son héros et exige sa libération sans délai.
Enlevé le 25 mars 2020 dans le cercle de Niafunké, le chef de file de l’opposition est gardé en otage depuis plus de 80 jours. Le Collectif pour sa libération a animé le 13 juin 2020 un point de presse pour demander la libération immédiate du président de l’Urd. Dans une déclaration publiée à cette occasion, le collectif condamne l’enlèvement de Soumaïla Cissé et exige sa libération immédiate.
« Nous condamnons avec la dernière énergie le rapt de l’honorable Soumaïla Cissé et exigeons sa libération sans délai », a-t-il indiqué. Cette organisation a rappelé aussi aux autorités compétentes qu’elles demeurent seules garantes de la sécurité de chaque Malien et qu’elles devraient instamment agir au nom de la patrie afin que l’honorable Soumaïla Cissé recouvre sa liberté.
Dans sa déclaration, le collectif a également invité la communauté internationale et les Maliens de l’intérieur comme ceux de l’extérieur à une mobilisation permanente et soutenue en vue de retrouver le chef de file de l’opposition.
Son garde du corps tué lors de cet enlèvement a eu droit à des hommages. « Nous adressons nos sincères condoléances à la famille de feu Mohamed Diallo, garde du corps de Soumaïla Cissé », a-t-on mentionné dans la déclaration.
Malgré l’espoir de retrouver sain et sauf le président de l’Urd, deux zones d’ombre inquiètent cependant le collectif pour la libération de Soumaïla Cissé. Il s’agit de la non-revendication de son enlèvement et le fait qu’il a été enlevé malgré les assurances du gouvernement.
Oumar Alpha