Après un échec dans l’organisation de la grande concertation entre les forces vives de la Nation, la semaine dernière, le CNSP vient de publier une nouvelle date pour déroulement de la grande concertation qui se tiendra du 5 au 6 septembre prochain.
Après le recadrage du mouvement du 5 juin, sur la manière des rencontres proposent par le Comité National pour le Salut du Peuple survenu la semaine dernière, le Comité vient cette fois-ci de publier un communiqué sur la date des concertations entre les forces vives de la Nation. Si pour le premier, le nombre de jours n’était pas précis, cette fois-ci, il l’est. Et le mouvement du 5 juin a été les premiers consultés pour éviter tout désagrément comme cela été le cas la première fois. Pour le moment, les multiples rencontres du CNSP ont été fructueuses, si ce n’est du côté des syndicats des signataires du 15 Octobres, qui reste perplexe. Ils ne veulent rien écouter si ce n’est, l’accomplissent de leur doléance malgré que le CNSP leur a dit que le trésor public ne peut pour moment supporte le coût. On se demande finalement, est-ce qu’il peut avoir des concertations sans qu’une partie en colère ne décolère pas ? Néanmoins, comme les choses ne sont pas encore finies du côté des syndicats signataire du 5 Octobre, tout se sera après. Pour le moment, le temps n’est plus qui à quoi, non, maintenant, l’heure est de regarder ensemble une seule direction, qui est la transition. Donc, il faut éviter à tout prix un désagrément après. Le temps nous est compté, et la pression extérieure nous fait penser et celle de la Cedeao aussi qui attend de pied ferme, notre avis sur la manière de la transition. Ainsi, le travail ne fait que commencer pour ainsi dire. Si pour beaucoup, les choses allaient être faciles après la démission de l’ex-président, ces deux jours nous ont prouvé le contraire. Les propositions par le CNSP pourront-elles suffire pour avoir une feuille de route consensuelle ? En somme, la tâche s’annonce très dure pour le CNSP qui ne seront pas les seuls à endosser le prix toutefois si ça tournait mal.
Lansine Coulibaly