Prévue pour le 16 décembre 2017 mais reportée, l’élection du bureau national du Conseil malien des transports routiers (CMTR) traine le pas. Le conflit opposant la liste A à la liste B serait la base du contentieux.
Au sortir des tribunaux, la liste B a eu raison sur la liste A. Mais, malgré cet état de fait, les choses trainent. Le ministre qui était sur le dossier a trainé les pas pour des raisons à présent pas connues. Aujourd’hui, avec la nomination de Moulaye Haïdara à la tête du département de tutelle, l’espoir renait pour beaucoup, car l’on apprend qu’il veut booster les choses et il a toujours rêvé de faire ce que les autres n’ont pas pu.
Cela n’est guère surprenant pour qui connait l’homme, croit savoir un cadre du département. Le ministre sortant prétextait que les élections n’ont pas eu lieu parce que le jugement qui a consacré la victoire la liste B sur la liste A n’avait pas été publié dans le journal officiel. Or, c’est son cabinet qui était censé faire cela.
L’actuel ministre, pur produit du monde du transport, est attendu comme un messie pour organiser de nouvelles élections. Il a géré avec bravoure et abnégation l’Autorité routière. De ce fait il connait le département et du côté des transporteurs, l’on est convaincu que M. Haïdara est capable d’appuyer les initiatives et de mettre sur orbite le transport routier tout comme il est en train de faire pour le transport ferré. Cela passe donc avec l’organisation des élections.
Aujourd’hui, avec le vide qui est là, des élections au CMTR, chacune des parties se croit la plus forte. Le bureau sortant est dans l’incertitude et les transporteurs ne savent plus à quel saint se vouer. Il urge d’organiser cette élection pour le bien-être du transport malien.
A Doucouré LA SIRENE