Pour une deuxième fois consécutive sous la cinquième législature, les députés de l’opposition, des groupes parlementaires VRD et ADP Maliba/ SADI, ont déposé, le vendredi 16 décembre dernier, une motion de censure contre le gouvernement du Premier ministre, Modibo Keïta, avec une chance quasi nulle d’aboutir. Car le parti au pouvoir RPM et ses alliés, malgré les cas de défection, conservent toujours la majorité à l’hémicycle.
Conformément aux articles 78 et 80 de la Constitution de 1992, l’opposition parlementaire, composée des groupes parlementaires VRD et ADP-Maliba/SADI, à travers 18 de ses députés, a déposé le vendredi 16 décembre dernier, une motion de censure contre le gouvernement du Premier ministre Modibo Keïta.
Avec comme motifs, tels cités dans la lettre de motion signée par 18 députés de l’opposition : « consentement du Gouvernement à autoriser l’Union Européenne à refouler des Maliens de l’extérieur ; incapacité à assurer la sécurité dans le pays notamment en accusant un retard injustifié pour la préparation et l’adoption d’une loi d’orientation sur la sécurité, et au demeurant, en ne dotant pas conséquemment les forces de sécurité pour leur permettre de faire face au péril sécuritaire ; incapacité à organiser des élections communales crédibles et sur toute l’étendue du territoire national ».
Ces députés signataires sont: Mody N’diaye, Alkaïdi Mamoudou Touré, Adama Kane, Seydou DIAWARA, Abdoul Malick DIALLO, Bréhima BERIDOGO, Cheik Oumar KONATE, Abibou SOFARA, Amadou CISSE, Bakary Woyo DOUMBIA ( du VRD) ; Bakary DIARRA, Kalilou OUATTARA , Soiba COULIBALY , Mamadou DOUMBIA Adama Paul DAMANGO, Nanko Amadou MARIKO, Amadou THIAM et Mamadou Alpha DIALLO (du groupe parlementaire ADP-Maliba/SADI)).
Faut-il le rappeler cette motion intervient après celle déposée, sans succès, contre l’ancien Premier ministre, Moussa Mara en 2014 suite à visite dans la ville de Kidal.
L’opposition bien que renforcée par de nouveaux députés de l’ADP-Maliba et du SADI, ayant quitté les rangs de la majorité, son poids politique reste toujours insignifiant, pour renverser le gouvernement du Premier ministre Modibo Keïta. Surtout que les arguments évoqués sont peu plausibles.
Abel Sangaré LE SURSAUT | lecombat>fr
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