samedi 23 novembre 2024
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APAISEMENT DU CLIMAT DU FOOT MALIEN : Le Conor lève les sanctions à l’égard de tous les responsables

Le Comité provisoire de normalisation du football malien (CONOR) vient de lever (Décision 2017-003/CPF, du 13 avril 2017) toutes les sanctions prises le 10 janvier 2015 et renouvelées par le bureau dissout de la Fédération malienne de football (FEMAFOOT) contre certains responsables du football malien.
Des grands mécènes dévoués corps et âmes au développement de notre sport-roi avaient été cavalièrement écartés de sa gestion. Ainsi, le président de la Femafoot se voyait ouvrir un boulevard pour gérer le foot malien à sa guise et surtout s’assurer d’une réélection aisée en octobre 2017.
Après la sentence du Tribunal arbitral du sport (TAS), rendue le 4 octobre 2016 et qui exigeait la reprise de l’Assemblée générale ordinaire du 10 janvier 2015, la Femafoot avait organisé le 29 novembre 2016 à Sikasso une Assemblé générale extraordinaire.
Une rencontre boycottée par les «Frondeurs» car ne respectant pas l’esprit de la décision du TAS, notamment l’organisation d’une Assemblée générale ordinaire avec le même ordre du jour et les mêmes participants que ceux invités en janvier 2015. Et le bureau dirigé par Boubacar Baba Diarra avait juste réduit les sanctions au lieu de les lever dans un esprit de réconciliation. Ainsi, la révocation de Yély Sissoko au poste du président de la Commission des Finances de la Femafoot avait été validée.
Et pour avoir tenu une Assemblée générale extraordinaire, le 31 août 2015, dans un hôtel de la place, certains dirigeants avaient été radiés à vie de toutes les activités du football et d’autres ont écopé de 5 à 10 ans de suspension.
A Sikasso, ces sanctions avaient été revues à la baisse. Ainsi, Mamadou Dipa Fané (le président de l’Unafom et du bureau parallèle) et Tidiane Niambélé (le président du Djoliba AC) ont vu leur radiation à vie ramenée à désormais 5 ans de suspension. Tout comme Yély Sissoko (membre du Djoliba) ainsi que le président du COB, Moussa Konaté.
Abéta Ag Seydou (président de la Ligue de Kidal), Sahala Baby (président de la Ligue de Tombouctou), Amadou Touré (président de la Ligue de Gao), Mamadou Sow (président de la Ligue de Ségou), Cheick Kanté (ex-président de la Ligue de Kayes), Bassalifou Sylla (membre du Djoliba) et Abba Mahamane (secrétaire général du bureau fédéral parallèle) ont tous écopé de 3 ans de suspension au lieu de 10 ans. Suspendus pour au moins 5 ans, Makan Kéita, Moussa Ba, Abdoulaye Doucouré, Modibo Coulibaly, M’Pa Sylla, Amadou Gariko et Tamou Bigui ont été graciés.
Mais, le Conor vient donc de lever toutes les suspensions. L’article de la décision stipule que «toutes les sanctions non liées aux compétitions prononcées contre les personnes physiques ou morales du 8 octobre 2013 au 8 mars 2017 ayant cours sont levées».
Le Conor justifie cette décision par le constat que «la réunification de la grande famille du football nécessite la participation pleine et entière de tous les acteurs du football». Et, de l’avis de Sidy Diallo et son équipe, «le maintien des suspensions n’est pas de nature à favoriser un environnement apaisé et propice au développement du football malien». Une analyse pertinente !
Alphaly LE REFLET

Djibril Coulibaly

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