En effet dans une affaire civile sans urgence aucune, le Commissariat de Police du 7eArrondissement, aurait délivré une convocation mentionnant au récepteur, M. TRAORÉ, de se présenter au Commissariat, dès réception de la convocation. Il s’agit en effet d’une affaire de mis en cause par les frères Diakité, propriétaires coutumiers ayant vendu une parcelle à la maman de M. TRAORÉ.
En plus d’avoir émis la convocation un dimanche soir, ledit Commissariat s’arroge du pouvoir de la justice, en ordonnant l’arrêt des travaux de construction en cours. Pourtant, les antagonistes estiment être en règle, pour s’être alignés d’avec le mur de la famille Traoré, dont seule la délimitation les oppose.
En la matière, la délimitation est fixée par le document de propriété. Ce que les frères Diakité ne veulent pas admettre, selon eux, la qualité de chef de quartier est suffisante pour ne pas se soumettre aux termes de l’attestation de vente. À noter que leur parcelle a été vendue en 2005 par Bakary Diakité, un des fils du chef de quartier de Sokorodji.
D’après l’attestation de vente en question, la parcelle d’une dimension 40/40m a été vendue en présence et sous le témoignage de feu Mamadou Diakité, chef dudit quartier à l’époque. Après 2 empiètements sur ladite parcelle, les frères Diakité veulent procéder à un troisième, d’où le désaccord.
Aveuglés par la gourmandise, l’actuel chef de quartier de Sokorodji, Abdoulaye Diakité et son frère conseiller, Boulkassoum Diakité ignorent la vente soutenue par les conventions et accords établies par leur père de son vivant concernant ladite parcelle. Ils disent n’avoir pas perçu l’argent de la vente mais plutôt leur frère, Bakary Diakité.
Korodio COULIBALY LE CONFIDENT