Le Président tchadien, Idriss Deby Itno, face à la presse nationale et internationale, à la fin des travaux du G5 Sahel, tenus à Bamako, le 2 juillet dernier, au Palais de Koulouba, a livré ses impressions sur la crise que traverse le Mali et bon nombre d’autres pays confrontés au phénomène de terrorisme et à toutes sortes d’actes de banditisme transnational et de crimes organisés.
Longtemps engagé dans le combat contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière, le Tchad, de son côté, n’entend ménager aucun effort pour mener à bon port ce combat, cette lutte commune contre l’insécurité dans l’espace sahélienne. Prenant part au sommet extraordinaire des Chefs d’Etat du G5 Sahel, le Président Idriss Deby Itno a précisé, en effet, que le projet de création et d’opérationnalisation d’une force conjointe des Etats sahéliens peut bien porter ses fruits. Ce, selon lui, dans la mesure où la MINUSMA a montré ses limites. Les Etats du G5 Sahel aspirent à la paix et au développement. Donc, la création et l’opérationnalisation de cette force conjointe constituent un cap important à réussir à tout prix. Selon le Président Idriss Deby, la situation de paix et de stabilité de nos Etats demeure une préoccupation à couper le souffle sur l’espace du G5. Cela, malgré la présence effective des forces de la MINUSMA. Cette force onusienne n’est parvenue à convaincre personne dans ses actions dont, elle seule, mesure l’importance. Si son mandat continue à être renouvelé annuellement, elle sera rejoint dans peu de temps par l’autre force du G5 Sahel prête à mouiller le maillot afin d’être à la hauteur des souhaits. Donc, si le G5 n’était pas crée, euh, bien il aurait fallu le créer pour que l’Afrique s’implique dans le processus de pacification et de sécurisation de nos populations civiles sans trop dépendre des autres.
Mohamed BELLEM : LE COMBAT