Les éleveurs du territoire conduisaient leurs troupeaux au parc de Bagoundié où l’herbe était haute, l’espace spacieux dans la région de Gao,
il y a de cela quelques années. Actuellement, il est pratiquement difficile de s’y rendre.
Les conditions de vie de nos troupeaux deviennent précaires dans la région de Gao. En dehors des vols, enlèvements, saccages à leur endroit, l’alimentation est aussi inquiétante. Puisque certaines zones vivement trafiquées par les éleveurs seraient, selon Gao-infos, pratiquement infréquentables.
Selon la source, il y a de cela quelques années, les éleveurs du terroir conduisaient leurs troupeaux au Parc de Bagoundié où l’herbe était haute, l’espace spacieux. Aujourd’hui, il est pratiquement impossible de s’y rendre.
Les éleveurs se rendent à Tacharane ou dans d’autres localités pour des prairies plus abondantes. ‘’Des cadres de Gao avaient eu l’ingénieuse idée de monter un projet pour les éleveurs du cercle de Gao afin de construire 3 parcs, dont un, à Bagoundié, un à Arhabou et un autre dans le Ggourma au bénéfice de Tacharane’’, selon la source.
Fort heureusement, la MINUSMA a vu, dans ce projet, un véritable projet de développement et l’a financé. Pourtant, depuis quelque temps, des prédateurs fonciers ont fait haro sur le lieu. Des bornes et piquets pour travaux d’habitation font que ce parc ne sera plus qu’un vieux souvenir.
C’est la mémoire qui est en train de disparaître. Les doumiers de palme, qui n’ont besoin d’aucun appui en eau pour vivre, sont déracinés. Un grand danger pour notre écosystème, victime de l’urbanisation excessive. En dehors de cela, rappelons que les anciens sont aussi victimes de vols et d’enlèvements. Il y a peu de temps, les habitants du village de Bazi Haoussa, cercle d’Ansongo, ont été victimes de vols d’animaux.
De présumés djihadistes sont partis avec plus de 50 têtes, notamment des vaches laitières. Les habitants de la localité indiquent que les forces de défense et de sécurité ont été informées.
Mais, à ce stade, aucune poursuite n’est engagée pour les retrouver. Les éleveurs de la zone auraient perdu plus de 5 000 têtes de 2019 à nos jours en plus d’autres conséquences. En marge de ces faits, des saccages sont remarqués. Il y a de cela quelques semaines, le marché de bétails de Faladiè a été ravagé par un incendie. Cette brûlure menace la vie des occupants de cette localité. En revanche, les autorités administratives sont pointées du doigt face à cette situation qui est causée par la cherté de la vie.
Lassana SOW LE COMBAT