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Le rappeur Jay-Z a célébré le 18e anniversaire de son premier club New-Yorkais samedi 28 août. L’occasion pour lui d’évoquer sa récente demande de licence de paris sportifs dans l’Etat de New-York, étant la première personne noire à la demander dans la région. Il y a quelques années, le rappeur détenait déjà des licences de paris sportifs, mais dans les états du Nevada et du New Jersey.
« Je suis un enfant de Brooklyn, donc c’est important pour nous, on est très enthousiaste », commente le rappeur. « C’est très important parce que généralement, dans ce genre de choses, il n’y a pas de diversité, il n’y a personne qui représente la ville, personne qui vient de la ville. Donc toutes ces choses font que c’est une opportunité vraiment excitante. »
Il a également évoqué les questions de justice sociale, dénonçant les promesses en l’air de certaines entreprises après l’assassinat de George Floyd pour soutenir des initiatives en faveurs des personnes noires.
« Bien souvent, les gens disent des choses parce que c’est le sujet du moment et qu’ils ne veulent pas se retrouver avec des relations publiques désastreuses« , continue-t-il. « Notre société, Roc Nation, est composée de 53 % de personnes de différentes origines, dont 51 % de femmes. Nous n’avons pas de département de diversité – c’est juste notre identité. Donc vous devez avoir des gens dans la pièce qui le ressentent. Et vous savez, c’est la seule chose qui va changer. »
Le rappeur a récemment conclu un partenariat avec la National Football League (NFL) afin d’amplifier les efforts dans l’égalité des droits au sein de la ligue de football américain.
« Jay-Z a fait de la richesse générationnelle une ambition pour toute une génération d’Afro-américains », explique l’homme de télévision Van Jones. « Les sondages montrent qu’aujourd’hui 76 % des jeunes Noirs, soit deux fois plus que les Blancs, aspirent à cette richesse. C’est l’effet Jay-Z. L’effet Jay-Z touche tout, du jeu à l’aspiration à la richesse en passant par le hip-hop ».
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