Le Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne a été reçu mardi dernier, par la Commission de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation, du Culte et de la Réconciliation Nationale du Conseil National de la Transition (CNT) afin de proposer des pistes de solution aux difficultés liées à l’obtention de la carte NINA.
Le Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne, fidèle à son rôle pour la défense de ses droits, est déterminé face au problème lié de la carte NINA. En effet, il (CSDM) a été reçu, mardi dernier par le CNT, notamment la Commission de l’Administration Territoriale de la Décentralisation, du Culte et de la Réconciliation Nationale afin de proposer les pistes de solution sur les difficultés liées à l’obtention de ladite carte.
Bien avant, le PM avait fait des entrevues avec des organisations nationales et internationales pour échanger sur les gènes afin d’en tirer des conséquences. Chose qui n’a pu empêcher certains de nos compatriotes de saccager les bureaux du Consulat Général du Mali en France dont des dégâts ont été constatés à cet état de fait. Ainsi, le Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne (CSDM) et les parties prenantes de la réconciliation nationale et des documents d’État civil du Conseil National de Transition (CNT) se sont retrouvés autour de la table pour parler des difficultés liées à l’obtention de la carte NINA par les Maliens de l’extérieur.
Selon une source, au cours de la rencontre, des points qui seront un atout ont été notés, notamment « dissocier l’obtention du passeport de la carte NINA, lancer une correction générale des erreurs commises sur la carte NINA, accélérer le processus de confection de la carte d’identité biométrique, digitaliser les services rendus à la Diaspora ».
Il s’agit également de mettre un personnel compétent dans les services consulaires en puisant prioritairement dans les ressources humaines compétentes de la Diaspora dans les pays de résidence, renforcer les moyens financiers et humains de nos Consulats pour mieux répondre aux attentes de plus en plus nombreuses, renforcer la communication entre les administrés et les administrations, mettre en place un mécanisme de collaboration entre les acteurs de la migration à savoir les structures étatiques, les organisations de la société civile (OSC), et les organisations non gouvernementales (ONG) ».
Ces initiatives évoquées mettront en évidence des solutions idoines pour éviter les difficultés liées à la carte NINA du côté des Maliens de l’extérieur.
Lassana Sow, Stagiaire LE COMBAT