L’Ambassadrice du Mali en Allemagne, Mme Oumou Sall Seck, a participé à la visioconférence organisée par la Fédération des femmes pour la paix mondiale, en collaboration avec le Consul honoraire du Mali à Vienne (Autriche), M. Mamadou Koné, le jeudi 15 octobre 2020. Tenue en marge de la 19e conférence des Etats parties à la Convention des Nations unies contre le crime transnational organisé à Vienne, cette conférence a porté sur la prévention de la migration involontaire grâce à une éducation de qualité et l’autonomisation des femmes et des jeunes.
Pour Mme Oumou Sall Seck cette thématique qui demeure prioritaire et d’actualité. En effet, l’on note un nombre de plus en plus élevé d’hommes et de femmes fuyant l’insécurité, créée notamment par les conflits armés ou des affrontements intercommunautaires, l’extrême pauvreté ainsi que les conditions climatiques dans le but de trouver les conditions meilleures de vie. « Aucun pays n’est à l’abri de la question de la migration, soit comme pays de départ, de transit ou enfin pays de destination », a souligné l’ambassadrice de l’Allemagne à Berlin.
En outre, Mme Seck a mis en exergue quelques axes majeurs de la politique malienne en vue de prévenir l’immigration illégale, notamment par l’existence d’un arsenal juridique important et institutionnel.
Il s’agit notamment de la création d’un ministère en charge des Maliens de l’Extérieur, d’une Délégation générale des Maliens de l’Extérieur, d’un Centre d’information et de gestion des migrations (CIGMA)…. Sans compter que le gouvernement malien a également initié une Politique nationale de migration (PONAM), le 03 septembre 2014, qui comporte un volet essentiellement dédié au lien entre la migration et le développement. A cet arsenal, s’ajoute la loi du 12 juillet 2012 relative à la lutte contre la traite des personnes et des pratiques assimilées.
L’ambassadrice Oumou Sall Seck a conclu son intervention par un appel pressant aux partenaires techniques et financiers, dans le domaine de la migration, à redoubler d’efforts dans leur accompagnement des pays à fort taux d’émigration, notamment ceux d’Afrique et, plus précisément, le Mali !
Aïssata Bâ